80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Les étrangers qui vivent dans les années 30 à Shanghaï - plus précisément dans les concessions internationales - mènent grand train : voitures luxueuses, chevaux de polo, femmes exotiques, personnel chinois. Pour Joseph Schoene, tout cela, n'est qu'un à côté, car c'est la ville elle-même qu'il aime passionnément. Ses trottoirs grouillants, ses venelles odorantes, son Bund qui s'étire le long du fleuve boueux. Il aime Shanghaï, envers et contre tout : les revers de fortune, l'invasion japonaise, les geôles communistes. Il l'aime plus que les siens. Et c'est cela que sa femme aura du mal à accepter. Elle décidera de retourner aux Etats-Unis avec la petite Anna, la narratrice de ce livre, pour qui cet éloignement est un inacceptable déchirement. Se résignera-t-elle jamais à la perte de son père ? Celui-ci passera avec panache du luxe à la misère, de la plénitude à la solitude, demeurant, jusqu'au bout, « l'homme de Shanghaï».
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