"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Regard de l'auteur sur la perception de la nature et de la saison de l'hiver.
L'auteur écrit sur la perception du monde autour de nous à travers la nature et la saison de l'hiver mal aimée mais pourtant empreinte de charmes et de plaisirs.
Des choses simples de la vie que l'on ne voyait plus, décrites au travers de plusieurs thèmes.
L'hiver, du temps pour soi ... et pour les autres Lumières hivernales Lectures d'hiver Voyager en hiver Dormir L'imaginaire du thé / l'éternité du présent La neige Fantasme de l'hiver breton
C’est vrai que l’hiver n’a pas bonne presse, on lui préfère généralement les saisons plus douces, voire chaudes. Alors, d’où vient cet attrait pour l’hiver chez Jean Luc Le Cleac’h ?
« Hiverner…c’est venir habiter le monde d’une façon qui mérite d’être explicité », c’est ce qu’il va tenter de nous démontrer tout au long de cet essai publié aux éditions La part commune.
Plutôt que de l’épithète de « morte saison «, l’auteur préfère s’attacher au caractère serein, paisible, chaleureux de l’hiver qu’on retrouve dans les peintures flamandes du 17ème siècle. Car les références à la saison froide ne manquent pas, que ce soit dans la peinture ou la littérature. Nombreuses sont les citations évoquant l’hiver comme celle de Gaston Bachelard, souvent cité, qui parle de « l’accroissement de la valeur d’intimité quand une maison est attaquée par l’hiver ». Car oui, l’hiver est aussi ce temps de repli sur soi, dans la chaleur de sa maison, un temps propice aux rêveries et à la lecture.
On ne peut évoquer cette saison sans parler de ses lumières qui sont plus légères, plus mystérieuses que celle, plus vive, de l’été. Il y a aussi les odeurs, celle du feu de bois qui se dépose sur les vêtements. Boire du thé « relève d’un art de la lenteur », et s’ajoute à tous ces rites des jours de froid et tout cela contribue à « l’idée d’hiver ».
« L’hiver est un territoire où nos existences se déploient » et l’auteur aborde l’hiver comme un voyage. Dans le chapitre « Voyager en hiver », il évoque la visite des musés désertés, de ces lieux hautement touristiques qui ne redeviennent fréquentables qu’à la saison froide, une invitation à découvrir ou redécouvrir ces lieux dans leur intimité et le silence retrouvé.
Ce voyage dans les silences et la froidure de l’hiver auquel nous convie Jean Luc Le Cleac’h, je l’ai fait avec lenteur, savourant les moments de calme et de réflexion et, contrairement à ce que laisse entendre le mot « hiver », c’est aussi la saison de la douce chaleur propice aux rêveries.
« Et puis un beau jour l’hiver se termine », il est temps, comme l’auteur, de sortir de notre hibernation et de faire des projets pour les jours de soleil.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !