"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'heure exacte esquisse l'impossible retour à la vie après l'expérience de la déportation.
Jamais norman manea n'oubliera son enfance passée dans les camps de transnistrie, son "initiation" à l'horreur, à la peur, à la mort, à l'innommable enfin. l'écriture est pourtant un exutoire par où s'épanche cette blessure qui ne cicatrise pas, un palliatif au bonheur obligatoire sous le régime du clown des carpates, puis à la douleur du déracinement, de l'exil. une écriture dense et pudique, qui fait la part belle à l'image et à la métaphore, touchant à l'onirisme et à l'hallucination : comme si le petit déporté était désormais incapable d'appartenir au réel et de réintégrer la vie.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !