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Après nous avoir parlé de la nature, de l'amour, et de Dieu, ou plutôt après les avoir chantés, il semble que la musique n'ait plus rien à nous dire. Pourtant, nous revenons à elle, parce qu'il reste en nous un sentiment, ou mieux un ordre de sentiments, dont elle garde, peut-être plus que les autres arts, l'interprétation privilégiée. C'est l'héroïsme. Sur cette région de notre âme, les pires détracteurs de la musique n'en ont jamais contesté ni calomnié l'influence.
L'homme s'est toujours excité au combat par la musique. C'est à grand bruit que Gédéon défit les Madianites, et l'on n'aurait jamais pris Jéricho sans trompettes. Quelle vertu possèdent donc les sons pour fortifier notre âme et l'élever au-dessus du danger ? Les enfants chantent dans les ténèbres pour couvrir de leur petite voix les voix terribles du silence. Les chevaux mêmes hennissent et se cabrent au son des clairons et des tambours. Double et mystérieux pouvoir de la musique : elle apaise et elle excite ; elle berce la souffrance et réveille le courage ; elle met sur les fronts qu'elle aime des roses ou des lauriers. Aucun autre art, sauf la poésie et l'éloquence, n'inspire, et n'exprime ainsi l'héroïsme.
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