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Eragon et Saphira, sa dragonne, sont à peine sortis vainqueurs de la bataille de Farthen Dûr que des Urgals attaquent de nouveau et tuent le chef des Vardens...
Nasuada, sa fille, est nommée à leur tête. Après lui avoir prêté allégeance, Eragon entreprend avec Saphira un long et périlleux voyage vers Ellesméra, le royaume des elfes, où ils recevront les enseignements du fameux Togira Ikonoka, l'Infirme Inchangé. Pendant ce temps, Roran, le cousin d'Eragon, organise la défense de son village contre les Ra'zacs. Le jeune homme est persuadé qu'ils veulent récupérer la mystérieuse pierre trouvée par Eragon sur la Crète.
De son côté, le royaume du Surda est toujours en lutte contre l'Empire de Galbatorix. Eragon, Roran, les Vardens et les rebelles du Surda poursuivent désormais un seul et même but :détruire les forces du Mal.
La saga de L’Héritage occupe une place particulière dans mon cœur : c’est grâce à ces livres que j’ai noué une belle – bien qu’éphémère – amitié. J’étais au collège, et j’avais cette (vilaine) manie de lire pendant les cours, le roman installé en équilibre précaire sur mes genoux. Et c’est ainsi que mon voisin de table, en latin, m’a un jour vu en train de dévorer le premier tome de la saga … et a aussitôt déclaré que c’était son livre préféré. Et c’est ainsi que pendant toute une année scolaire, Vivien est devenu Eragon, Orphée est devenu Saphira, François est devenu Roran, et je suis devenu Arya. Le terrifiant contrôle de maths représentait à nos yeux une épique bataille contre les armées de Galbatorix, et les sorties scolaires étaient l’occasion de vivre de nouvelles aventures fictives. J'ai le souvenir très net d’une randonnée en raquettes durant laquelle nous avons fait tourner le guide en bourrique à force de nous poursuivre en hurlant (les boules de neige devenant dans notre imagination des sortilèges mortels !) … Et je ne peux le nier : aujourd’hui encore, Eragon porte les traits de Vivien, et Saphira a la voix d’Orphée !
L’attaque des Urgals a été repoussée … mais à quel prix ? Les Vardens ont perdu leur chef, les Nains pleurent la destruction d’un joyau de leur architecture, et Eragon n’est plus que l’ombre de lui-même depuis qu’il a vaincu le terrible sorcier Durza. Le dos déchiré par une douloureuse cicatrice, le jeune homme sait pourtant qu’il ne peut manquer à ses devoirs de Dragonniers : c’est pourquoi il prête allégeance à Nasuada, nouvellement nommée à la tête des rebelles, et se rend chez les Elfes afin d’achever sa formation, entamée par Brom. Son séjour à Ellesméra sera riche en surprises, mais aussi en désillusions … Pendant ce temps, son cousin Roran doit lui aussi faire face à de terribles épreuves : les Ra’zacs sont de retour au village, et le jeune homme est prêt à tout pour protéger ses voisins et amis. Mais malgré tous ses efforts, il n’a pu empêcher les créatures de Galbatorix d’enlever sa fiancée, Katrina. Fou de rage et de douleur, celui que l’on nomme désormais Puissant Marteau va convaincre les villageois de se lancer dans la plus folle des épopées : rejoindre les rebelles Vardens au sud du continent …
Je gardais un souvenir plutôt mitigé de ce second tome, qui s’est finalement avéré être une excellente (re)découverte ! Sans doute est-ce dû à la différence d’âge : à quatorze ans, seules les grandes batailles m’intéressaient, alors que maintenant, je suis bien plus sensible à l’évolution des personnages, à leurs luttes intérieures … Et indiscutablement, malgré quelques échauffourées, ce second tome comble parfaitement mes attentes actuelles ! Nous suivons Eragon et Saphira dans leur apprentissage auprès d’un vieux Dragonnier désormais incapable d’utiliser la magie et de son dragon mutilé. Jusqu’à présent, Eragon n’était encore qu’un garçon de ferme, un peu naïf et très impulsif, jeté en pâture face à un destin qui le dépassait. Il n’était animé que d’un simple désir de vengeance, alors qu’on attend de lui qu’il rétablisse la paix et la justice dans le pays. Il agissait sans jamais réfléchir aux conséquences de ses actes pour les autres, car il n’avait pas encore conscience de toutes les responsabilités qu’impliquait son nouveau statut de Dragonnier. Au fil de ce tome, Eragon murit : il devient plus réfléchi, plus sensible aussi. Il se rend compte que ses incroyables pouvoirs ne peuvent et ne doivent pas être utilisé à la va-vite, n’importe comment. Il se rend compte qu’il ne peut pas se permettre d’être égoïste ou de faire des erreurs … ce qui ne l’empêche pas d’en faire. Car Eragon n’est pas parfait, loin de là, et c’est ce qui le rend si attachant !
A côté de cela, nous suivons également Roran dans son combat contre les sbires de l’Empire, venu semer la terreur au village. Je dois le reconnaitre, au début, je n’étais pas vraiment ravie de quitter Eragon pour suivre son cousin, fier, colérique et belliqueux à souhait. Je comprends sa douleur d’avoir perdu son père dans des circonstances aussi cruelles, mais je le trouve très dur à l’encontre d’Eragon, son presque-frère, qu’il connait depuis toujours : le premier tome les montrait très proches et soudés, et on a le sentiment que l’auteur a fait subir un lavage de cerveau à Roran pour des facilités scénaristiques ! Heureusement, cela s’arrange au fil du temps, et Roran doit lui aussi faire face à ses responsabilités nouvelles : le voici propulsé à la tête d’un village honni par Galbatorix, et il est le seul à pouvoir leur éviter l’esclavage ou la mort. Les actes de Roran sont terribles, mais dictés par la nécessité, et c’est un crève-cœur de le voir ainsi renoncer à son intégrité pour le bien collectif. Je l’admire pour cela, même si je n’ai pas réussi à m’attacher autant à lui qu’à Eragon … ou à Nasuada, que nous suivons également tout au long du roman. Nouvellement nommée chef des Vardens, la jeune femme a dû imposer son autorité face aux Conseil des Anciens ou aux magiciens du groupe. J’ai beaucoup aimé son ouverture d’esprit, elle n’hésite pas à mettre de côtés ses propres ressentiments et préjugés pour mettre en place de nouvelles alliances bénéfiques pour la cause. Elle est bien plus sage qu’Eragon, bien plus douce que Roran, et c’est un régal de mieux la connaitre !
Trois personnages, trois intrigues parallèles, qui finissent par se rejoindre lors du grand final. Je dois l’avouer, le premier tiers du roman traine en longueur : il faut mettre en branle ces trois récits, et cela prend un peu de temps. Par la suite, même s’il semble ne pas se passer grand-chose – Eragon étant en plein apprentissage, Roran en plein voyage, et Nasuada en pleins préparatifs –, on se laisse happer par l’histoire, et par la plume majestueuse de Christopher Paolini, qui affirme ici tous ses talents de conteurs. Les descriptions sont d’une beauté rare, les dialogues sont superbement bien menés, et les scènes d’action ou de révélation sont tout simplement palpitantes … Plus d’une fois, mon cœur s’est emballé, plus d’une fois, mes yeux se sont embués. Au fil des chapitres, on se laisse complétement immerger dans cette histoire d’une intensité incroyable. Fini l’émerveillement du premier tome, Eragon, Saphira et le lecteur doivent faire face à la terrible réalité : c’est tuer ou être tué. C’est la lutte entre le despotisme de Galbatorix et l’espoir que représentent le jeune Dragonnier et sa dragonne. C’est l’éternel combat entre le bien et le mal, entre la lumière et l’obscurité. Oui, ça peut paraitre manichéen, mais dans un livre de fantasy tel que celui-ci, c’est tout simplement époustouflant !
En bref, vous l’aurez bien compris, j’ai vraiment adoré ce second tome ! Ce fut un vrai plaisir que de cheminer aux côtés de personnages aussi « authentiques », d’apprendre à mieux les connaitre (j’aimais déjà beaucoup Arya auparavant, mais je l’apprécie de plus en plus à chaque page), de les voir évoluer tandis que se prépare l’affrontement final. On le sent, si Eragon et Saphira sont les héros de cette éprouvante épopée, ils ne seraient rien sans leurs compagnons … Et cela d’autant plus que la fin de cet opus laisse Eragon face à une terrible vérité : parviendra-t-il à assumer cet effrayant héritage qui est le sien ? Dans un univers où chacun se présente comme « fils de » ou « fille de », cette parenté nouvellement découverte ne risque-t-elle pas de remettre en question son identité même ? Même si je suis tout aussi effarée et chagrinée qu’Eragon par cette improbable découverte, je dois avouer être fort curieuse de voir comment il va se dépatouiller avec tout cela. Car c’est un joli sac de nœud que cette histoire, mais quel régal ! On en redemande toujours plus, et on voudrait ne jamais avoir à interrompre sa lecture ! Un excellent tome qui m’a donc bien plus convaincue que la première fois !
https://lesmotsetaientlivres.blogspot.com/2020/01/lheritage-tome-2-laine-christopher.html
J'ai adorée ce tome tout simplement. Il y a tellement plus de choses à découvrir que dans le premier livre, mais que dire d'autre ? J'ai était surprise par certaines choses cela est sûr.
L’apprentissage d’un dragonnier
Dans ce deuxième tome, Eragon et Saphira passent tout leur temps à Ellesméra capitale Du Weldenvarden (territoire des elfes), là-bas ils font une découverte extraordinaire et suivent un apprentissage acharné pour devenir dragonnier en recevant les enseignements du fameux Togira Ikonoka, l’Infirme Inchangé.
Ses aspects physique et psychique s’en trouvent transformés surtout après le don des dragons lors de la célébration de l’Agaetí Sänghren.
Mais, surtout à la fin lors de la bataille, d’importantes révélations sont dévoilées à Eragon à propos de son passé et de ses parents…
En parallèle, on suit aussi les péripéties de son cousin Roran devenu rebelle et « chef » du village de Carvahall…
Il faut un peu de temps en passant d'Eragon à l'Aîné pour s'habituer au rythme de ce nouveau tome. Si dans le premier opus le lecteur ne quittait pas les pas du héros et de sa dragonne, il suit désormais en parallèle ceux de différents protagonistes. En commençant par Roran, le cousin du dragonnier mais aussi, et surtout, son frère de cœur. Ce dernier, de même que les autres habitants de Carvahall, le village natal d'Eragon, finit par être touché par les terribles remous provoqués par l'Empire. Pour ma part, je trouve que le personnage de Roran, similaire (trop ?) à Eragon sur bien des points perd en intérêt par rapport au dragonnier. Il gagne cependant, et heureusement, en épaisseur au fil du tome.
Le second personnage à prendre de l'importance est Nasuada, fille d'Ajihad le chef des rebelles Vardens. Les événements conduisent la jeune femme à prendre en main le destin de tout un peuple. Avec Arya, Angela la fantasque herboriste, Elva, la femme-enfant, et Islanzadí, la reine des Elfes, elles forment un kaléidoscope féminin particulièrement riche en diversité.
Bien-sûr, Eragon et Saphira restent les héros de cette saga. Ensemble, ils vont parfaire leur formation et découvrir l'inattendu en devenant les élèves du sage et énigmatique ''Estropié qui est tout''. L'auteur grandit avec son ouvrage, de même que ses personnages, et cela se fait sentir. Si le tome 1 : Eragon, marquait le temps de l'Initiation, l'Aîné est indubitablement celui de l'apprentissage. La mise à l'épreuve à laquelle conduit cette opus constitue l'ultime leçon au terme de laquelle Saphira et Eragon sont en droit d'espérer ne plus rien avoir à envier à leur aînés. Reste à savoir si cela sera suffisant pour tenir tête à Galbatorix...
Génial, l'histoire monte en puissance
Fantastique pour les amoureux du genre se lit très très facilement et ce volume est plein de rebondissement!
J'ai adoré tout comme le premier
CC est livre super génial à mon avis déjà que le 1er était super génial !!!!
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