Une fiction historique glaçante et inoubliable, aux confins de l’Antarctique
«Oui, ma famille avait la belle vie à Auschwitz», écrivit mon grand-père dans ses Mémoires. «Les enfants s'épanouissaient librement et sans contraintes. Ma femme avait son paradis fleuri. Dans le jardin, les enfants avaient toujours plein d'animaux que leur rapportaient les détenus. Tortues ou martres, chats ou lézards, le jardin offrait sans cesse d'intéressantes nouveautés. Ou alors ils pataugeaient dehors, l'été, dans le bassin. [...]» Et juste à côté, on gazait des enfants. Les cendres des morts servaient d'engrais pour ce «paradis fleuri». Un jour, Leo avait entendu ma grand-mère dire : «Lavez bien les fraises, les enfants, à cause de la cendre.» Voilà dans quelle famille je suis né. Parfois, je n'ai qu'une envie : hurler. »
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