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Quand une drôle de rencontre vous donne des ailes...
Maxine, vieille dame excentrique souffrant de la maladie d'Alzheimer, s'échappe de sa maison de retraite, bien décidée à en finir dignement avec la vie.
Alex, jeune homme introverti au coeur brisé par un chagrin d'amour, cherche une raison de vivre.
Réunis au hasard d'un covoiturage dans une Twingo hors d'âge, les voilà qui s'élancent à travers le pays.
Mais quand Maxine est signalée disparue et que la police s'en mêle, leur voyage prend soudain des allures de cavale inoubliable...
C'est le début de la plus belle aventure de leur vie !
Une histoire joyeuse et touchante, portée par un duo de choc.
D'aventures en aventures...
C'est le 3ème roman que je lis de cette auteure et j'aime toujours autant son style. On découvre deux nouveaux personnages assez particuliers : Alex, jeune homme dépressif et Maxine, vieille dame pleine de ressources et au fort tempérament. Ces deux-là vont rapidement s'attacher l'un à l'autre et nous aussi, on ne veut pas les abandonner à la fin du roman et quand la fin arrive, on leur dit aurevoir comme à de vieux amis.
Le roman décrit l'aventure de nos deux héros sur la route pour aller en Belgique alors qu'un simple covoiturage se transforme en cavale pour fuir les forces de l'ordre et la monotonie de leurs vies respectives. Chacun des deux va au fil des pages, évoluer pour devenir une nouvelle personne et résoudre ses problèmes intérieurs. Ce trajet en Twingo est un cap qu'ils vont passer ensemble et qui va leur permettre de lier une profonde et sincère amitié. Ce roman ferait un parfait Road Movie comme on les aime.
Alex est un jeune homme devenu dépressif suite à un chagrin d’amour et qui souhaite fuir loin de celle qui en est à l’origine. Il manque cruellement de confiance en lui. Maxine est une mamie déjantée qui s’évade de sa maison de retraite pour mener à bien un ultime projet. Elle regorge de vitalité etsait communiquer sa bonne humeur aux plus tristes. Leur destination est la même : Bruxelles. Leur rencontre se fait via un site de co-voiturage. Ces 2 personnages qui n’ont vraiment rien en commun vont faire route commune dans la vieille Twingo d’Alex. Leur simple voyage va se transformer en un véritable périple, semé d’embûches.
L’histoire peut sembler banale telle qu’elle est résumée mais les deux personnages sont tellement haut en couleur, chacun à leur manière, que ce roman est original et fort. C’est une belle histoire pleine de sentiments en tout genre. C’est d’abord l’histoire de deux générations qui s’affrontent. Alex, le jeune homme est, en fait, celui qui est le plus vieux de par son comportement et sa façon de penser. Maxine est une mamie ronchonne mais tendre et émouvante. Elle a un vrai problème avec les expressions qu’elle transforme systématiquement (et c’est en quelque sorte le fil rouge du livre). C’est une ancienne institutrice. Elle a appris à soutirer les confidences de ses élèves. Et Alex, qui est pourtant renfermé, va très vite s’ouvrir à elle et lui confier un part de sa vie. Une grande amitié nait rapidement entre eux. Ces deux solitaires vont développer une relation de grand-mère et petit fils. Chacun fait du bien à l’autre. Maxine apprend à Alex à s’extérioriser et, à contrario, Alex aide Maxine à s’apaiser. Chacun essaie de sauver l’autre à sa manière.
C’est un roman sensible et drôle. Certains passages sont particulièrement émouvants et pourraient vous tirer une petite larme. Mais très vite, le sourire revient grâce aux traits d’humour. Tout est particulièrement bien équilibré. Zoé Brisby aborde avec beaucoup de tact la maladie d’Alzheimer et l’euthanasie. Une histoire originale et réellement bien menée.
Courez-y, je pense qu’il est remboursé par la sécu ! Exactement le feel good qui ne tombe pas dans les travers du genre :
Ce livre n’est pas : girly, une intrigue amoureuse type téléfilm de Noël, une succession de coaching bien-être dissimulé dans un pseudo roman.
Ce livre est : une histoire originale intergenerationnelle, une drôlerie dingue (a éviter dans le métro si vous ne voulez pas rire tout seul dans la rame ;) ), un moment délicieux et réconfortant.
Les presque 500 pages filent à toute allure, nous sommes dans la voiture avec le duo de personnages!
Alerte : adaptation cinématographique très probable !
Quand un jeune homme au bout de sa vie (comme sa Twingo), embarque avec lui une mamie version Calamity Jane, réellement au bout de la sienne, celà donne un Road Trip (presque à l'américaine...
Maxine est une vieille dame de 90 ans dynamique et sans espoir, Alex est l’amoureux transi d'une jeune fille qui ne le calcule même pas. Il a envie de partir à Bruxelles mais pas seul, elle a besoin de partir à Bruxelles mais pas seule
Grâce à un site de covoiturage, ils se trouvent un jour devant la maison de retraite. De quiproquo en confidences ils découvrent les vraies raisons de leur voyage, une euthanasie pour l'une, une fuite en avant pour l'autre.
Cette rencontre est le détonateur qui transforme leurs vies qui passent de fades, inconsistantes, sans amour ni amis, en feu d'artifice permanent et envie de vivre et de rire.
Même si parfois le discours est un peu trop évident, j’ai aimé ces deux protagonistes terriblement attachants. Ça fait du bien ces lectures qui nous montrent la réalité de nos émotions, de nos dépressions, de nos espoirs déçus et nous disent que la lumière est tout simplement au bout du chemin.
Je n'ai jamais été un grand fan des romans entrant dans la catégorie "feel good". Il m'arrive toutefois d'en ouvrir un de temps en temps suite à un conseil ou bien dans le cadre du jury d'un prix littéraire. Pour ce roman, c'est dans le cadre du prix du livre de poche 2020 que j'ai été amené à plonger dans l'histoire de Maxine et Alex.
J'ai été plutôt agréablement surpris par ce livre. C'est souvent drôle, parfois plus profond que ce qu'il n'y paraît et la lecture est agréable et fluide. Il faut dire que l'ensemble est plutôt simple mais très efficace notamment en raison d'un sens de l'humour qui fait mouche.
Le dernier quart m'a un peu déçu par rapport au début du livre original et plein d'humour. On va dire que j'aurai préféré une fin un peu plus folle plutôt que la séquence émotion que j'avais quand même bien vu venir mais bon cela reste du "feel good", il ne faut pas l'oublier, on est bien dans les codes du genre.
Je ne sais pas si je peux avoir un avis totalement objectif, moi qui n'aime pas trop ce genre de lecture habituellement. En tout cas, l'écrivaine a réussi à me faire passer un bon moment aux côtés de ces deux personnages, et c'est déjà une petite victoire.
C'est drôle, touchant, et vraiment pas prise de tête comme lecture. C'est plutôt sympathique à lire sur la plage en cette période estivale.
Un roman léger donc, sûrement même un peu trop mais au moins ce n'est pas prise de tête et plein d'humour. Certes, la fin est un peu en dessous à mon sens mais cela reste un livre sympa, et c'est un lecteur qui n'est pas fan du genre qui le dit !
Je peux vous dire que je n'ai pas été du tout déçue, j'ai souri voir ri plus d'une fois, l'auteure nous plonge très vite dans l'action, le style on ne peut plus fluide accroche dès le départ, l'humour est présent aussi dès la première page, bref, un livre qui se lit tout seul, qui se déguste comme un bon chocolat.
Les deux personnages principaux que l'on va suivre tout le long sont Maxine et Alex. Maxine, ou Max, est une vieille dame très énergique et sachant ce qu'elle veut pour ses quatre-vingt dix ans passés. Elle vit en maison de retraite, s'entend bien avec les autres résidents, mais elle décide un jour de partir pour Bruxelles, elle a pris une grande décision et elle veut aller jusqu'au bout pour la mener à bien. Alex, quant à lui, est un jeune homme désespéré à la suite d'une rupture, et lui aussi, veut aller à Bruxelles pour ses propres raisons. Une annonce sur un site de covoiturage fait se rencontrer Alex et Max, dans un quiproquo formidable, puisque chacun d'entre eux pensait que l'autre était du même sexe. Alex ne s'attend pas à voir une femme, et de plus une nonagénaire, et Maxine pensait qu'Alex était un diminutif d'un prénom féminin. Mais peu importe, ils vont apprendre grâce à ce voyage à mieux se connaître. Maxine ne cache pas sa maladie, ce quelle veut faire à Bruxelles, Alex fait de même, et va ainsi se tisser entre ces deux personnes totalement opposées un lien très fort. Max a toute la sagesse que peut avoir les gens de son âge, et donne beaucoup de conseils à Alex.
Zoé Brisby a très bien travaillé chaque facette de Max ou d'Alex. Elle a fait de Max une dame pleine de peps, mais celle-ci peut cacher des blessures plus profondes qu'elle dévoilera petit à petit à Alex. Pour lui aussi, on sera surpris de découvrir son fond intérieur lorsqu'il se confiera à Max. L'auteure les a rendus très humains, très vrais. On ne peut qu'être touché devant ces parcours de vie. De beaux messages sur la vie, sur l'amour, sont délivrés ici, le tout dépeint avec délicatesse et beaucoup de pudeur. L’auteure parle également avec beaucoup de justesse des maisons de retraite et de la façon où les personnes vieillissantes sont laissées à l'abandon alors qu’elles ont encore tant de choses à vivre et à offrir aux autres. Maxine dit une phrase très juste : « Être vieux, c’est comme être un bébé qu'on prendrait pour un débile »…réflexion très profonde. J'ai aussi beaucoup aimé le clin d’œil que fait l'auteure aux médias, les montrant tels qu’ils sont bien souvent, ridicules au possible en surenchérissant des situations en leur donnant un côté encore plus dramatiques…je ne dirais pas pourquoi, je vous laisse voir en lisant…
Rajoutées à tour cela, des scènes où l'humour est présent, mais avec Max, chaque petite phrase peut faire sourire. Elle inverse des mots, ou ne dit pas les bonnes phrases, c'est ainsi qu'apparaitra « l'habit ne fait pas le moineau » au lieu de moine ou bien encore « être têtu comme une moule » au lieu de mule, et plein d'autres comme ça. Et des scènes qu'il est difficile d'oublier où les quiproquos se mélangent, je ne suis pas prête d'oublier les événements de chez Prada ou au Starbucks, dans la station-service, je n'ai pu faire autrement que rire, c’est un véritable sketch, comme à la fête foraine ou dans la yourte…je n'en dirai pas plus, mais ces scènes resteront dans ma mémoire…
L'auteure va aussi même mettre dans tout ce récit une petite dose de suspense, car, cette chère Max s'est enfuie de la maison de retraite, donc elle va être recherchée, je me suis demandée souvent comment cela allait pouvoir finir pour ce couple bien étrange.
Je ne m'attendais pas justement à une telle fin. Beaucoup d'émotions, et pas forcément sur ce que je pensais, c'est une totale surprise. Et l'auteure nous convie à la contacter car il existe un dernier chapitre non paru, qu'elle nous donne si on le demande, je trouve le procédé original. D'ailleurs, j'ai lu ce 64ème chapitre, qui se passe 5 ans après, j’ai trouvé qu’il apportait un beau point final au roman.
Tout comme elle dit s'être attachée à ses personnages, je dois dire que moi aussi, je suis touchée par Alex et Max, je ne vais pas les oublier de sitôt. Ils m'ont profondément émue et touchée, je crois qu'on aimerait tous avoir une grand-mère comme Max. J'adore les phrases qu'elle dit qui ont un sens profond, comme « la cinquantaine, c’est la nouvelle vingtaine », moi qui viens de rentrer dans cette dizaine, je ne vous dis pas comme cette phrase fait du bien… Je ne peux vous citer tout le roman, une dernière citation qui m'a marquée et que je trouve très juste :
« Les auto-tamponneuses, c’est comme la vie. Pour continuer à avancer, tu dois esquiver. Tu peux décider de rouler sans risque en ne t’éloignant pas du bord, mais c’est terriblement ennuyeux ! Pour t'amuser, pour vivre, tu dois prendre des risques. Tu dois aller au milieu de la piste, tu dois être prêt à donner ou à recevoir des coups quand c’est nécessaire. Et la vie, c’est comme les autos tamponneuses, un tour ne dure vraiment pas longtemps. Alors tu dois en profiter. »
Cela me fait penser à Forrest Gump et à sa boite de chocolats…
J'ai une nouvelle fois beaucoup apprécié le style de l'auteur. Le choix narratif n'est pas celui que je préfère, puisque l'auteure a choisi de raconter à la troisième personne du singulier. Je suis d’habitude plus sensible au « je ». Mais là, je me suis attachée et ai tout ressenti comme si c’était écrit à la première personne. Je me suis très vite attachée à Max et Alex, j'ai eu l’impression de vivre avec eux dans la Twingo de Alex, d’être sur la banquette arrière et d’assister aux conversations entre les deux personnages devant. J'ai vécu avec eux leurs aventures et ressenti toutes les émotions qui les traversaient. Zoé Brisby a vraiment très bien travaillé ses personnages, leurs sentiments, leur ressentis. J'ai sincèrement l'impression qu'ils existent réellement. Tout est bien décrit, même les paysages, sans toutefois apporter de lourdeur au texte. Beaucoup de fluidité dans le récit, j’ai d'ailleurs lu ce roman de cinq cent pages au format poche en une journée et demie, tellement j’étais accaparée par l’histoire et les aventures de ces personnages. Une lecture très vivante et très visuelle qui pourrait être reproduite sur grand écran.
Je vais également continuer de suivre Zoé Brisby, j'aime beaucoup son style, j'aime les messages qu'elle fait passer au travers d'une histoire amusante et pittoresque. Et le tout en musique, celle-ci a une part importante dans tout le roman, l'auteure nous donne sa playlist à la fin.
Et pour continuer à nous régaler, Zoé Brisby nous fait une dernière surprise. À la fin du livre, figure une nouvelle d'une cinquantaine de pages, Amour, cercueils, etc…, cette nouvelle a été écrite pour un concours qu'elle a remporté, mais l'auteure a refusé le prix pour nous l'offrir en bonus de cette édition Poche. Quelle très bonne idée !! Je me suis beaucoup amusée à la lecture de cette histoire où deux personnes se rencontrent dans un funérarium, Léo, Clarisse et Jean-Eudes m'ont fait sourire plus d'une fois tellement ils enchaînent les quiproquos, la scène dans le cimetière est mémorable ! Et Maxine fait une apparition pour mon plus grand plaisir, une Maxine dans toute sa splendeur…une histoire fort sympathique et drôle.
Vous l'aurez compris je pense, ce roman a été un excellent moment de lecture pour moi. Cette relecture confirme pour moi le coup de cœur que j'avais eu pour lui il y a deux ans. J’ai lu son autre roman La solitude du gilet jaune, avec une couverture encore caractéristique. Zoé Brisby vient de sortir un autre roman aux éditions Mazarine, Le syndrome de l’hippocampe, qui me tente énormément, un résumé très prometteur et avec une apparition de Maxine ! Ça c’est le top…c’est qu'elle va me manquer cette grand-mère hors du commun (elle n'aimerait pas lire ce mot grand-mère d’ailleurs !) Je vous quitte d'ailleurs avec une phrase qu’elle a empruntée à Albert Einstein : « La vie, c’est comme rouler à bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre. »
Je vous conseille évidemment fortement la lecture de ce roman ou d'un autre de l'auteure, amusement et émotions garantis, vous ne serez pas déçus.
Vous êtes prêt à faire la rencontre de Maxine qui se lance dans une dernière mission celle de redonner goût à la vie au jeune Alex.
Un duo décoiffant et terriblement attachant. J'ai eu un gros coup de cœur pour le personnage de Maxine. Elle incarne à la fois la sagesse et en même temps cette douce folie qui fait du bien au moral. J'ai aimé ses réflexions sur la vie, sa façon de voir les choses. Elle abuse des expressions en y mettant son p'tit grain de folie (je me suis beaucoup reconnue sur ce point
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