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La photographie, que l'on a pu qualifier d'" art moyen " dans ses usages ordinaires, est en réalité, dans ses usages artistiques, un art de l'excès.
Littérale et réaliste à l'extrême dans certains cas, fictionnelle et fantastique dans d'autres, elle semble osciller entre différents registres, description et invention, simulacre et semblance, non par une quelconque " nature " qui lui serait propre (son " essence "), mais comme si elle était emportée par ce qui la déborde. Est-ce la profusion insaisissable des phénomènes, ou au contraire celle de la conscience qui les perçoit (ou les imagine) ? Est-ce l'irréductible perte de ce qui a été (le fameux " avoir-été-là barthésien ") ? Si une réponse est possible, elle ne peut que se fonder sur des traces, des signes, des empreintes : la photographie est un jeu de restes, ce qui reste d'un parcours, d'une expérience, irréductible à autre chose.
Sans équivalents (mais cela n'empêche pas d'en chercher...), sans commune mesure. Les seize textes réunis ici tentent de rendre compte de ces questions, de ces tensions qui traversent et structurent l'expérience photographique. Ils s'appuient pour cela sur des oeuvres ou des cheminements bien précis, qui sont envisagés comme autant de territoires d'expérimentation et d'interrogations.
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