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L'Europe n'a prétendument pas bonne presse. « Elle ne se vend pas », disent les marchands. Elle n'est pas populaire. Mais elle risque de devenir populiste. Elle est en danger de mort, par dislocation pure et simple. Ses adversaires, avoués ou cachés, la harcèlent. Ses partisans sont plus timorés que ses ennemis. Mauvais signe. Le livre de Gérard Saint-Paul commence comme un pamphlet. Il se poursuit comme un plaidoyer. Question de choix crucial. L'Europe est en sursis, au bord du gouffre. L'Union européenne - drapée de sa bannière bleue à douze étoiles - est aux urgences de l'histoire. Si elle vient à disparaître dans les abysses de la vie internationale, le spectre d'une guerre protéiforme se rapprochera. L'Amérique, la Russie, la Chine n'attendent que cela. L'auteur a parcouru le monde dont il a interviewé nombre de « grands » dirigeants - de Reagan à Thatcher en passant par Brandt, Kohl et (presque) tous les Présidents français. Il a couvert la plupart des évènements qui ont bouleversé les données de la géopolitique, dont la chute du mur de Berlin et ses suites. Y a-t-il des remèdes miracle pour combattre la déliquescence européenne ? Oui, en allant sur le terrain, en parlant simplement, comme tout le monde et pour tout le monde. Sinon les exclus se révolteront, dans les urnes ou ailleurs, contre les « sachants ». Le meilleur moyen d'éviter la déferlante mondiale du populisme est d'écouter les peuples. Et de ne pas oublier que leur ennemi public numéro un est le terrorisme, toujours en embuscade. Il est minuit passé, docteurs urgentistes du continent européen, qui est le plus beau du monde et le berceau de notre culture. Pas question de débrancher. L'heure de la dernière chance - historique - a sonné.
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