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Quatre volumes de lettres de James Joyce, le premier réuni par Stuart Gilbert, les autres par Richard Ellmann, révèlent le personnage de Joyce à diverses étapes de sa vie. Distant, froid, mais aussi bon fils, père aimant, époux exigeant mais fidèle (si l'on excepte deux tentatives d'aventures qui furent des échecs), on voit Joyce lutter âprement pour faire imprimer, publier, puis reconnaître son oeuvre ; il suit avec acharnement la ligne qu'il s'est tracée en dépit des critiques de ses proches, de l'incompréhension de ses contemporains, de la censure et de la quasi-cécité qui l'amena à subir de nombreuses et douloureuses interventions chirurgicales. Là se dévoile un admirable trait du caractère de Joyce : son courage, soutenu par un espoir indomptable et un humour qui lui fait accepter la pauvreté, les misères physiques, la maladie mentale de sa fille Lucia en minimisant, en dédramatisant tout avec un acharnement qui force le respect. Richard Ellman a introduit dans ce volume, avec une extrême compétence, un grand nombre de lettres adressées à Joyce par Yeats, George Moore, T.S. Eliot, etc., ainsi que celles adressées par lui à Valery Larbaud, à Italo Svevo, à Ezra Pound, etc. Ce volume est précieux pour tous ceux qui reconnaissent, en James Joyce, un écrivain génial qui usa sa vie à percer les mystères de l'homme et du langage.
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