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La correspondance m'a toujours fasciné, au point que la vie ne m'ayant pas accordé beaucoup d'amis avec qui assouvir mes manies épistolières, je me suis mis à écrire aux morts aimés ou, comme aujourd'hui, au vide, m'asseyant chaque matin devant ma table avec le désir d'écrire à un correspondant virtuel à qui, évidemment, je n'enverrai jamais ma lettre. Mais peu importe : j'écris. Je palpe des mots, car les mots, chère amie, ont une forme, un volume, un poids, une texture, particuliers et j'en sens, sous mes doigts, la rugosité, la mollesse, le tranchant, le froid, le chaud, la matité, le brillant etc. Si bien que si je les dictais, sans les voir s'entasser sur ma page ou sur mon écran, où ils occupent une certaine surface, il me semble qu'il me manquerait quelque chose et que mes doigts insatisfaits se sentiraient veufs de leur contact.
/.../ Si ces lettres paraissaient un jour, seraient-elles une confession ou une fiction ? Il y a toujours, dans toute écriture, une part de fiction (...) et ces lettres, imaginaires après tout, sont peut-être écrites par un écrivain qui devient lui-même fiction, au fur et à mesure qu'il écrit ? Qui sait ?
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