Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Écrites durant les cinq mois du siège de Paris, de septembre 1870 à février 1871, les lettres que Manet adresse à Suzanne constituent bien sûr un témoignage historique de première importance sur les conditions d'existence dans la capitale assiégée, mais elles permettent aussi d'éclairer assez précisément la personnalité du peintre confronté à des conditions matérielles dramatiques et spectateur de la déroute militaire de son pays. Elles offrent aussi de précieux renseignements sur la nature des relations que Manet entretenait avec ses proches : Suzanne, son épouse, ses beaux-frères, sa mère, ses amis.
Manet ne peut cacher la souffrance que cause en lui la séparation d'avec les siens, et c'est comme si la guerre omniprésente passait à l'arrière-plan, laissant au premier l'image du peintre exécutant d'après photographie le portrait de Suzanne sur un petit ivoire : «Que j'ai hâte de te revoir, ma pauvre Suzanne, et que je m'ennuie sans toi.»
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