80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
« Han shan, ce matin, après une nuit d'insomnie, alors que le jour commence à se lever, je t'ai entendu rire. Tu riais seul ou avec ton ami Shih te, je n'en sais rien, mais tu riais, installé dans l'immensité d'une seconde, semblant ignorer les folies du monde. Pourtant, tu es plus pauvre que les plus pauvres que je peux rencontrer sur ma route. Tu es pauvre et, famille quittée, pour des raisons que j'ignore, tu vis dans la montagne froide dont tu portes le nom. Je devrais écrire que tu y vivais, puisqu'on ne connaît pas exactement tes dates et que certains, même, doutent de ton existence réelle. Pourtant, malgré tant de mystères, tu as bien existé, pauvrement mais bien réellement, et j'ai lu et relu les poèmes que tu inscrivais au hasard sur les rochers, les arbres ou les murs sans te préoccuper de leur devenir. »
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