«Seule, la plus petite des îles Baladar était de tout temps passée inaperçue et son nom n'avait été gravé sur aucune carte... Les indigènes y vivaient très heureux.» Un jour, pourtant, des hommes d'affaires y débarquent. (On a découvert des gisements d'or dans l'île.) Un pont de fer est construit, pour relier au grand continent la petite île ; et un «Général-Trésorier» prétend faire la loi aux indigènes qui doivent abandonner la chasse à l'élan et autres jeux pour descendre dans la mine et faire connaissance avec les barèmes de «rendement». Leur première stupeur passée, les indigènes bientôt jettent à la mer le Général-Trésorier, au moment même où s'effondre l'immense pont d'acier. Le bonheur revient alors dans l'île. Tel est l'argument de ce conte, spécialement écrit pour les enfants, où l'on retrouve, à travers une langue simple et volontairement dépouillée, la morale «naturelle» de l'auteur de Paroles et de Spectacle. André François l'a illustré de dessins en deux couleurs : la saveur de ces dessins et la présentation originale du livre (dont la couverture en plusieurs couleurs figure une enveloppe qui peut être directement envoyée par la poste à son destinataire) en font un charmant cadeau de Noël qu'apprécieront tous les amis et admirateurs de Jacques Prévert.
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Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
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