80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Deux soeurs sont confrontées différemment à l'épreuve de la mort de leur père. Margot, la première-née, « celle du pays perdu », le veille. La cadette, Élise, les laisse à « leur passé commun d'avant sa naissance, leur langue étrangère, leurs lieux codés, d'où elle était à jamais interdite », mais c'est elle qui porte l'alliance où sont gravés les deux noms de ses parents.
« L'année s'était écoulée lente et déchirée. Margot, allongée près de l'eau, songeait. Quelqu'un venait de partir, quelqu'un allait arriver et entre cette arrivée et ce départ, Margot contemplait l'année. Il suffisait parfois d'un temps infime, un entre-deux, une échancrure, une terrasse au soleil, un homme assis au bout de ses forces la tête dans les mains et tout autour l'exubérance, les envolées d'oiseaux, de plumes, de fleurs. Le temps au présent, un fil qui se casse, une toile qui se déchire et voilà... » N.M.
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