80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Cette lettre n'est pas une supplique, encore moins une évocation nostalgique d'un quelconque paradis perdu.
Raphaël Draï veut se remémorer la vie de celles et ceux qui, un jour, brutalement, durent quitter le sol où ils étaient nés, cette Algérie qui ne les a pas vus grandir. Le déchirement de ces rapatriés a été encore plus vivement ressenti depuis 1992, date à laquelle une autre guerre fratricide, et tout aussi meurtrière, a succédé à ce que l'on appelait alors, en 1954, les " événements ". Cet euphémisme n'a en rien dissimulé les exactions dont beaucoup d'innocents ont été les victimes.
Cheikh Raymond fut l'un d'eux. Pour beaucoup, il symbolisait mieux que quiconque l'image d'une coexistence pacifique et fraternelle entre toutes les communautés juives, arabe, française qui ont façonné l'histoire de ce pays. L'élection du président Bouteflika portée par son projet de concorde civile représente un tournant, une occasion unique de réconcilier les Algériens d'aujourd'hui avec leur passé récent, mais aussi avec leur plus longue mémoire.
Plus qu'un simple espoir, l'auteur y voit la condition d'un nouveau dialogue entre deux peuples que l'Histoire a injustement séparés.
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