"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
En 1897, trois ans après la condamnation du capitaine juif Alfred Dreyfus pour haute trahison, les preuves attestant de son innocence sont mises en lumière. Le traître, celui qui avait effectivement transmis des informations secrètes à l'Empire allemand depuis 1894, est le commandant Esterhazy. C'est lui qui a écrit le célèbre bordereau, pièce qu'on attribua à Dreyfus, et qui l'envoya en déportation sur l'île du Diable, en Guyane. La France se déchire..., une partie de l'opinion française - nationaliste et traditionaliste - voit dans cette affaire le signe d'un complot juif : le débat public quitte dès lors les rives de la vérité pour s'enfoncer dans l'antisémitisme. C'est à ce moment qu'Emile Zola, engagé dans la défense de Dreyfus depuis quelque temps, décide de publier sa Lettre à la jeunesse ; celle-ci paraît le 14 septembre 1897. S'adressant à une jeunesse qui ne semble pas comprendre l'enjeu de l'erreur judiciaire dont est victime Alfred Dreyfus, Emile Zola souhaite éveiller les consciences, et en appelle à l'amour de la justice qui jadis irriguait, selon lui, les veines des jeunes gens. Début 1898, les autorités militaires décident finalement de juger le commandant Esterhazy : celui-ci est acquitté. Face à tant d'incompréhensions, Emile Zola publiera alors son célèbre « J'accuse », dans le journal L'Aurore. © Mazeto Square.
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