"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Célèbre pour ses 145 kilos, ses allures et son style d'écrivain à la Barbey d'Aurevilly, Jean de Bonnefon (1866-1928), né à Aurillac et maire de Calvinet, village du Cantal de 1908 à sa mort, l'était aussi pour ses reportages et ses interviews totalement inventés ou la cruauté des bons mots de sa conversation.
Journaliste parisien spécialisé dans les questions religieuses, il soutint la politique de Séparation de l'Eglise et de l'État d'Aristide Briand, se définissant comme « catholique anticlérical » ou dénonçant d'une plume féroce les moeurs supposées des cardinaux.
Lui-même rôdeur de Sodome, à la vie pleine de voyages et de mystères, premier employeur et mentor de Robert Desnos, « Jean-foutre » et « imposteur constant » selon les formules de Léon Bloy, Jean de Bonnefon, d'accord avec son temps de Belle Époque et d'Années folles, campait, aux mots de Cocteau, dont il édita le premier recueil, une figure haute en couleurs de « monstre sacré ».
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