"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Les images en gros plan semblent banales. Pourtant, elles ne sont apparues qu'avec la photographie et le cinéma, et n'existent donc que depuis moins de deux siècles. Sous cette familiarité actuelle gisent d'étranges singularités. Celle-ci par exemple : il n'y a que très peu d'images peintes figurant des gros plans. C'est pourtant la modalité qui s'est imposée à la pratique d'un peintre qui considère ces images comme révélatrices pour notre époque. Pourquoi Ange Pieraggi s'est-il voué à ce type de figuration ? Quels sont les moteurs de son activité ? Au fil d'un entretien avec Claire Tencin, il confie ses influences dans un parcours où se croisent son intérêt pour un peintre comme Chuck Close, un psychiatre comme Clérambault, ou les textes de Gilles Deleuze et d'Antonin Artaud. Dans un essai qui accompagne ce dialogue, le peintre se fait critique et analyse les ressorts de ce type d'images. Le gros plan y apparait comme un écran : il oblitère la narration, tout en dévoilant un domaine sous jacent de virtualités.
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