Aurélie ne ressentait pas le besoin d'aimer, mais très vite elle s'aperçut que tout ce qu'elle avait gardé enfoui au fond d'elle-même pendant tout ce temps avait besoin de sortir.
Mourad et Aurélie s'étaient trouvés ; leurs yeux semblaient vouloir se fondre dans le regard de l'autre, une communion inquiétante mais si douce s'infiltrait tel un fil invisible tendu entre ces deux êtres. Leurs yeux versaient des larmes épuisées de tant donner, leurs corps s'appelaient tant ils se désiraient.Un matin, elle vit entrer un Monsieur, jovial, les yeux rieurs... Tout cela la troublait. Elle n'avait pas imaginé avoir à nouveau une relation avec qui que ce soit, elle croyait avoir refermé avec Mourad la page de l'amour, pourtant « on rencontre le destin sur le chemin que l'on a pris pour l'éviter »...
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