Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
« Si vous lisez cette lettre, c'est que vous tenez mon manuscrit entre vos mains, qu'on me l'aura volé, ou que ma fin sera proche. Il ne me quitte jamais, collé à ma peau, dissimulé sous mon manteau ou dans mon cabas. Les premières pages sont nées, il y a des années, raturées et usées par les griffes du temps. ».
Rédigée quinze ans après les faits, la lettre d'Ava a le goût âcre de la rédemption. En 2002, Ava, vingt-neuf ans et quelques mois, mariée à un homme rencontré sur les bancs du lycée, mère de deux beaux enfants, des jumeaux, a une vie idéale. Un amour solide, des désirs simples comblés par des bonheurs immenses. Mais c'était compter sans le destin. Lui peut se jouer de nous, brouiller les cartes, changer les règles. Quand un tragique accident remet toute sa vie en question, Ava sombre. Comment peut-on faire face quand toutes nos certitudes sont réduites à néant ?
Précédemment publié sous le titre La Tête du lapin bleu.
La vie d'Ava est confortable un mari, des jumeaux tout coule tranquillement jusqu'au tragique accident qui va faire tout basculer.
Je n'ai d'abord pas compris que ce roman soit classé en thriller. Oui il se passe beaucoup de choses mais pas le suspens que je pouvais en attendre.
J'ai trouvé le début un peu lourd, on a l'impression que le destin s'acharne sur Ava un peu pour rien vu que ce supplément n'est pas vraiment repris dans la suite de l'histoire. C'est en plus un rebondissement très classique et très souvent croisé dans mes lectures.
Je me suis malgré tout attachée à Ava, et avait vraiment envie qu'elle s'en sorte. Pour finir c'est une histoire difficile avec de multiples rebondissements qui font découvrir des univers variés. On y voit l'amour inconditionnel d'une mère porté à l'extrème.
Pas sure que cette histoire me reste longtemps en mémoire mais j'ai malgré tout passé un bon moment de lecture.
Voici une lecture qui ne peut laisser indifférent et qui nous pousse à nous poser la question suivante : et si ça m’arrivait, comment je réagirais ?
Après avoir tant entendu parler des ouvrages de Wendall Utroi, j’ai enfin sauté le pas en lisant « Les yeux d’Ava ».
Alors que sa vie semble idyllique, il ne suffit parfois que de quelques minutes pour que la vie d’Ava ne bascule à jamais. En se plongeant dans cette lecture, on se rend compte à quel point une succession d’événements peut entraîner dans une véritable descente en enfer.
D’une plume d’une extrême finesse, Wendall Utroi évoque des thèmes difficiles rencontrés par certains et marquant à jamais l’être humain. Par le parcours de la jeune femme, l’auteur met également en lumière le système social et de prise en charge en France qui n’arrive parfois pas à correspondre aux besoins de certaines personnes. Cette lecture m’a permis notamment de faire face à des situations horribles face auxquelles on a tendance à préférer fermer les yeux pour ne pas en souffrir.
Malgré la dureté de la situation, j’ai été totalement plongée dans le récit où je voyais le personnage d’Ava s’enfoncer de plus en plus lors de la survenance de nouveaux événements. Même si j’ai trouvé cette lecture captivante et l’histoire intéressante, j’ai ressenti une certaine gêne en refermant ce livre. Je pense que c’est dû au fait que je n’ai pas réussi à avoir d’empathie pour la jeune femme malgré les difficultés auxquelles elle fait face alors que j’en ai ressenti pour ses proches.
Il me tarde maintenant de poursuivre la lecture des autres ouvrages de l’auteur pour retrouver cette plume si singulière, fluide et agréable à lire avec un autre sujet ou un autre univers.
Elle est heureuse Ava, un mari qui la comble, deux beaux enfants, et une vie plutôt facile de mère au foyer qui lui convient tout à fait.
Pourtant, un jour le destin en décide autrement et vient rompre le fil du bonheur. Un dramatique accident, une voiture qui s’enfonce dans un lac, un mari qui décède et une mère qui tente de sauver ses enfants et doit faire un choix sans lequel elle risque elle aussi de perdre la vie. Elle sauve l’un des jumeaux mais l’autre va périr.
La vie d’Ava prend alors un tournant dramatique. C’est la fuite en avant, la douleur occupe toute la place. L’accident qui a bouleversé sa vie à aussi apporté avec lui un certains nombre de révélations toutes plus angoissantes les unes que les autres. Elle découvre que sa vie est une mascarade basée sur le mensonge.
À partir de ce jour, son bel équilibre s’effondre, sa vie s’écroule face aux révélations sur son couple, à sa culpabilité de mère, aux questions qu’elle se pose, à la réalité d’un quotidien qui lui devient insupportable. Alors elle s’enfonce dans le silence, la solitude, le désespoir. Elle n’a plus aucune confiance en elle et ne supporte plus le poids des regrets, la douleur du manque, la responsabilité.
Le lecteur assiste à la lente déchéance d’Ava, son retrait du monde des vivants en quelques sorte, son rejet de tout ce qui lui rappelle l’hypocrisie des jours heureux. Lente déchéance vers la maladie, la dépression, la rue. Elle met en place un véritable processus d’autodestruction pour tenter d’effacer sa culpabilité.
Pourtant, j’aurais aimé parfois la bousculer, lui montrer les vivants plutôt que les morts, j’avais du mal à entendre ce désespoir qui lui fait abandonner l’enfant qui lui reste.
lire la chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2021/07/09/les-yeux-dava-wendall-utroi/
Lecture dans le cadre du prix des lecteurs du livre de poche 2021 catégorie polar, merci pour leur confiance !
J'ai été un peu décontenancé par cette lecture. Il s'agit d'un roman de la sélection du prix des lecteurs du livre de poche 2021 dans la catégorie polar/thriller. Pour avoir plusieurs fois été membre de ce jury, il y a régulièrement des débats sur la catégorisation des romans. C'est typiquement le cas de ce roman qui n'est pour moi pas un polar. On peut éventuellement le classer dans les thriller... En tout cas, j'ai tendance à être plutôt souple dans la catégorisation et je ne rentre pas souvent dans ce débat mais pour celui-ci j'avoue que cela m'a un peu surpris.
Maintenant que j'ai exprimé ce sentiment, entrons dans le vif du sujet. Ce roman nous raconte la vie d'Ava. Elle semble heureuse avec ses enfants et son mari même si cette union ne ravit pas vraiment les parents et beaux-parents. Puis, un jour, tout bascule suite à un drame effrayant. Je précise que c'est un drame tout à fait crédible, le genre de drame qui peut malheureusement toucher chacun d'entre nous. Puis, on va assister au fil du roman à la descente aux enfers d'Ava. Je n'en dis pas plus pour conserver une part de suspens.
Il faut avouer que l'auteur arrive parfaitement à retenir le lecteur. Ce n'est pas forcément mon style de roman mais j'ai eu envie d'aller au bout pour voir la fin. Ceci dit, la fin m'a un peu déçu par son côté un peu trop lisse, trop classique mais bon rien de rédhibitoire non plus. Rien ne m'a complètement freiné dans ma lecture, le style est agréable bien que ne faisant pas preuve d'une grande originalité. Après, il faut être clair, ce n'est pas non plus le roman du siècle loin de là.
En fait, rien ne fait se démarquer ce roman. Style et construction classique, histoire classique, fin un peu décevante, rien de très original finalement. Toutefois, cela reste une lecture pas désagréable. La psychologie du personnage principal est plutôt bien exploitée, les personnages secondaires sont assez insipides sauf un, une sans-abri qui fera un bout de chemin avec le personnage principal.
Au final, je retiendrai un certain sens du suspens puisque j'ai eu envie de connaître la fin même si celle-ci m'a déçu. Pour le reste, une lecture sans prise de tête et sans grande originalité. C'est vite lu, ça sera sûrement vite oublié aussi. Je ne recommande pas forcément mais je ne déconseille pas non plus.
Un roman noir, bouleversant et déchirant. Le texte est implacable, les mots sont percutants et ne réclament aucune compassion, tout comme le personnage principal.
Un livre qui nous fait plonger au fond de la désespérance et du repentir, mais qu’on ne peut plus quitter une fois commencé.
Comment une mère peut-elle survivre alors qu’elle aurait dû sauver ses deux enfants et qu’elle a dû choisir d’en laisser un ?
Peut-on se pardonner un tel acte ?
Voici la longue descente aux enfers d’Ava qui, lors d’un accident et la chute de sa voiture dans un lac, perd son mari et ne réussit à sauver qu’un seul de ses enfants. Nous la suivons durant quinze années d’errance d’une insupportable violence, mais aussi d’humanité, de solidarité, et ce ,jusqu’au final qui est grandiose et inattendu.
Ce thriller commence par une lettre d’Ava, la tension est là palpable et cela fait quinze ans que ça dure.
« On se nourrit des autres, on leur tend l’oreille, on boit leurs mots, on s’en enivre ou on les vomit, mais on ne reste jamais indifférent. »
Indifférent les lecteurs ne le resteront certes pas, car ensuite débute l’histoire d’une chute celle qui se fait en une fraction de seconde quand toute une vie bascule.
Ava est marié à Léo, ils se sont rencontrés sur les bancs du lycée et ne se sont plus quittés. Ils ont eu des jumeaux, Rose et Thomas.
La mère de Léo a désapprouvé leur union, Ava n’était pas assez bien pour son fils. Du côté d’Ava, ses parents sont catastrophés de la voir se contenter d’une vie de mère au foyer.
Quand Léo a eu terminé ses études d’ingénieur, ils ont saisi l’opportunité de s’éloigner de leurs familles et se sont installés à 500 kilomètres.
Mais le 19 avril 2002, après avoir fêté les 9 ans des jumeaux ils partent pour passer un week-end dans un chalet au bord d’un lac.
L’ambiance est joyeuse, la voiture suit un poids lourd transportant des troncs d’arbre. Une des attaches métalliques se rompt et c’est le drame. Léo essaie d’éviter la collision, sa trajectoire dévie et leur véhicule se retrouve au fond du lac. Seule Ava est consciente, elle essaie de s’extraire du véhicule avec ses deux enfants, mais elle n’en sauve qu’un, Thomas.
Son mari et sa fille meurent.
A l’hôpital elle s’aperçoit qu’elle ne sait pas se débrouiller seul, la gestion des finances et des assurances c’est son mari qui s’en occupait et elle lui faisait entièrement confiance.
Les parents d’Ava ont accouru et l’assurent de leur soutien, surtout le père qui fait le maximum, la mère est dans le reproche permanent.
Ava s’aperçoit vite que son mari n’était pas celui qu’elle croyait.
« J’étais mariée à un homme que j’aimais profondément, mais qui, en quelques jours, se révélait un étranger. L’idée d’avoir vécu avec un fantôme me bouleversait. Les questions se multipliaient, j’échafaudais mille scénarios, tous catastrophiques. »
Le mot bascule n’est pas trop fort, non seulement Ava culpabilise ne n’avoir pas sauvé Rose, elle se demande si elle a fait un choix entre ses deux enfants, mais le sol se dérobe sous ses pieds et aux obsèques elle « pète un cable » qui va la conduire en hôpital psychiatrique.
« L’indifférence, on m’en faisait prendre trois fois par jour. J’étais devenue orpheline d’émotions. »
Voilà, je n’en dirais pas plus.
Mais vous aurez vraiment la sensation de perdre pieds avec cette maman, de subir les mêmes chocs, vous manquerez souvent d’air, votre esprit sera en éveil en permanence.
L’auteur a imprimé à son histoire, un rythme qui vous emprisonne, comme les eaux qui se sont refermées sur le véhicule de cette famille.
Il vous fait toucher du doigt la fragilité de votre quotidien, il vous fait douter de tout le monde, l’angoisse vous fige.
Vous guetterez les signes qui pourraient vous indiquer la suite des évènements, vous soupçonnerez tout le monde.
Il joue sur la désespérance qui saisit son héroïne avec une habileté diabolique il nous la fait vivre avec elle, pas à pas, les lecteurs s’enfoncent inexorablement.
L’auteur tient sa trajectoire jusqu’au point final.
©Chantal Lafon
Ava avait un mari attentionné (Léo) deux adorables jumeaux de neuf ans (Rose et Thomas) et une existence heureuse, jusqu’à ce qu’un énorme camion leur fasse perdre le contrôle de leur monospace et le précipite tout droit dans un lac. À son réveil à l’hôpital, Ava (qui a tenté de sauver ses jumeaux) n’a plus ni fille, ni mari : de Rose, il ne lui reste plus que Pinpin, le doudou-lapin bleu …
L’autopsie pratiquée sur Léo va brutalement révéler à Ava que son mari était une sorte d’inconnu – en qui elle avait pourtant totalement confiance – et pour qui elle éprouvait un amour inconditionnel (pas forcément réciproque, semble-t-il …) Et son calvaire va commencer : un cauchemar qui va durer des années …
Une écriture efficace. Une intrigue plutôt prenante – et un tantinet tristounette quand même – qui louvoie habilement entre littérature blanche et noire. Bref, un fort agréable moment de lecture. Toutefois, si je n’ai pas « boudé mon plaisir », je reconnais lui avoir préféré son dernier né : « la loi des hommes ».
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