80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Dans un musée ou lors d'une exposition, qui visite, qui est visité ? oeuvre et spectateur se rencontrent, se font accueil : l'expérience esthétique est d'hospitalité. Ainsi, dans cet ouvrage, Isabelle Gillet vient «visiter» 52 oeuvres présentées soit dans les musées de la Région Hauts-deFrance, soit dans des expositions temporaires. Et de cette fréquentation, où l'écrivaine reçoit autant qu'elle est reçue, naissent, comme autant d'instantanés sensibles, 52 déclinaisons du féminin. Ainsi, au fil des rencontres et des pages, la femme, peinte ou sculptée, est-elle tantôt «Altière», «Vibrante», «Quotidienne», ou encore «Mesurée» ou «Joyeuse». Chacune, à sa façon, vient réveiller l'écrivaine, la bouscule parfois, et, toujours, lui fait écho. L'oeuvre d'art est terrain d'entente, travail de reconnaissance. Aussi, l'écriture en regard, dans un permanent mouvement dehors/dedans, est-elle double : texte poétique issu des profondeurs et présentation des oeuvres alternent, et, l'un et l'autre, l'un avec l'autre, nous invitent à lire autant qu'à regarder. Et nous aussi, grâce à Isabelle Gillet, nous sommes visités.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année