"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
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Un nouveau thriller suédois, premier volet de la trilogie sur la faiblesse de Victoria Bergman.
La psychothérapeute Sofia Zetterlund enquête sur deux clients : Samuel Bai, un enfant soldat de Sierra Leone, et Victoria Bergman, une femme d'âge mûr, portant une grande blessure non cicatrisée datant de son enfance. Deux personnes différentes avec le même problème : elles montrent toutes deux des signes de personnalités multiples.
Au même moment, un jeune garçon est retrouvé mort dans un buisson. Le corps est gravement marqué. Il est d'origine étrangère et l'affaire n'est pas prioritaire car le garçon n'a pas d'antécédents.
L'inspecteur-détective Jeanette Kihlberg et la thérapeute Sofia sont confrontés à la même question : jusqu'à quel point un être humain peut-il faire souffrir les autres avant de cesser lui-même d'être humain et de devenir un monstre ?
Alors que les deux enquêtrices sont de plus en plus attirées l'une par l'autre, les forces de la trahison menaceront également l'idylle des pommiers à Gamla Enskede.
Le premier roman d'une trilogie suédoise les visages de Victoria Bergman, un très bon thriller psychologique au rythme rapide. Trigger Warning par le contenu de certaines scènes, abus sexuels et physiques sur des enfants et d'inceste explicite, les auteurs abordent une variété de sujets tels que la position des femmes dans la société et les droits des enfants, la discrimination envers les immigrants.
Un livre sombre mais une bonne approche psychologique. Une saga puissante avec beaucoup de rebondissements et de suspense.
Si vous aimez les histoires gaies, les romans plein d’entrain ou bien les policiers de type page turner « gentiment » violents mais surtout très marketés et rapidement efficaces, passez votre chemin, car vous ne trouverez rien de cela dans Persona …
Normal me direz-vous, ce sont les éditions Babel noir ! Certes, mais même moi qui lis et apprécie thrillers, polars et autres romans noirs de toutes sortes, j’ai trouvé ce roman particulièrement dur !
Les thèmes d’abord : pédophilie, schizophrénie, meurtres violents, tortures, enfants soldats, tout y est ou presque du plus glauque et du plus malsain que l’humain soit capable d’être, d’imaginer et de perpétrer.
Les personnages ensuite : Jeannette et Sofia semblent solides et fortes, des professionnelles reconnues pour leurs compétences de flic et de psychothérapeute, mais s’avèrent en fait assez vite perdues, doutant de leurs choix, de leur vie, de leurs métiers. Victoria Bergman, elle, est un mélange détonnant de fragilité et de violence. Les hommes sont relégués au loin, dans des seconds rôles qui ne les mettent pas en valeur (c’est le moins que l’on puisse dire). La plupart sont au choix ou simultanément veules, lâches, stupides, méprisants, misogynes, violents, sans éthique, monstrueux. On sent bien que ce sont les femmes du roman qui les perçoivent ainsi, prisme déformant ou bien triste réalité ?
Le style lui est au service de cette noirceur avec une écriture froide, saccadée, sans rondeur, glaçante comme le récit. Entendons-nous bien, il n’y a pas particulièrement overdose de scènes crues, ultra violentes, mais plutôt de la suggestion, des sous-entendus, une sorte de clair/obscur, qui ne laissent toutefois aucun doute sur ce qui se passe. Un effet probablement recherché et parfaitement adapté aux thèmes développés, le but étant clairement (à mon avis) de placer le lecteur dans une position dérangeante, de bien lui faire sentir et vivre la peur, la solitude et le désenchantement de certains personnages, la folie et le détachement des autres. De tout cela ressort un mélange étonnant et déroutant de lenteur par moment exaspérante et de tension bien présente malgré tout, qui donne envie de connaitre la suite, d’être bien certain que l’on a compris ce que nous laissent entendre les auteurs.
Bref, un roman à ne pas mettre entre toutes les mains, et qui ne peut pas laisser indifférent, le début d’une trilogie dont tous les tomes doivent être lus impérativement si l’on veut aller jusqu’au bout de l’histoire.
A Stockholm, le corps martyrisé, momifié et émasculé d'un jeune garçon est retrouvé dans un fourré près d'une station de métro. Visiblement d'origine étrangère, il est difficilement identifiable et ne semble pas avoir été signalé comme disparu. Pour l'inspectrice Jeanette Kihlberg, l'affaire est une impasse. Elle a beau chercher dans tous les sens, aucune piste sérieuse ne s'offre à elle. D'autres cadavres sont découverts, toujours de jeunes garçons, toujours des étrangers. Jeanette s'investit à fond et sa vie familiale en pâtit, son fils et son mari lui reprochant ses absences répétées. En se penchant sur le cas d'un père incestueux et pédophile, la policière entre en contact avec Sofia Zetterlund, la psychothérapeute qui l'a évalué. D'abord réticente, la jeune femme finit par accepter de coopérer avec la police, bien qu'elle soit très occupée avec deux cas très sérieux de personnalités multiples, Samuel Baï, un ex enfant-soldat du Sierra Leone et Victoria Bergman, une jeune femme très perturbée qui a subi les assauts de son père durant toute son enfance.
Torture, pédophilie, meurtres, inceste, enfants soldats, viols, folie...les auteurs n'y sont pas allés de main morte pour concocter cette histoire sombre, voire glauque qui explore la psychologie humaine et les profondeurs du mal. C'est d'ailleurs cette dimension psychologique qui fait l'originalité et l'intérêt de ce polar par ailleurs classique avec ses morts en série et sa policière qui tente en vain de concilier travail et vie privée.
Quoi qu'il en soit, cet univers torturé est une bonne surprise, au suspens bien mené et, si du côté des forces de l'ordre on reste dans le prévisible, la personnalité ambiguë de la psychologue intrigue et interroge.
Le livre se termine dans la tension et l'obligation de lire la suite dans les plus brefs délais.
Le premier roman d'une trilogie qui promet d'être atroce dans son ensemble. Ce premier tome est tout simplement fascinant. On y rencontre des personnages fortement dérangés, des situations difficiles à imaginer tellement elles sont horribles et perturbantes. Une histoire qui m'a laissé des sueurs froides et une fin qui m'a littéralement coupé le souffle.
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