Christiane prend l'avion pour assister à l'enterrement de son père. Les images de la vie en famille arrivent sans aucun ordre temporel, au milieu des senteurs de Provence et de la luminosité du ciel marseillais, avec quelques pointes d'humour, des souvenirs heureux mais aussi un brin de ressentiment, rancoeurs étouffées de fille sandwich entre deux frères, roi et prince, petites cicatrices émotionnelles de vieilles blessures cachées dans une commode ancienne dont les tiroirs coincés s'ouvrent difficilement et sont remplis d'anecdotes mêlées, en désordre, froissées et transformées par le temps.
Par ce roman, Christiane revient sur son enfance, ses parents, son caractère épris de Liberté, inadapté au moule qui lui était réservé. Elle cherche à vider le royaume familial, la bâtisse aux volets verts de Napollon près d'Aubagne pour sentir dans le deuil une délivrance.
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