Vous aimez les polars ? Alors venez par ici : choisissez, lisez et chroniquez !
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"Dans sa mémoire, les époques, les souvenirs et les personnes se mélangeaient dans une triste danse macabre."
Cave voûtée.
Table froide.
Lumière vacillante.
Voix lointaine.
Douleur horrible.
Lâcher prise.
Les suppliciées du Rhône est le premier roman de cette autrice, couronné par le prix du roman Kobo By FNAC-Préludes-Le Point.
Un bon roman policier historique.
Les débuts de l'anthropologie criminelle.
Découverte pour moi de cette autrice et un gros coup de coeur de lecture.
A la fin du XIXème siècle à Lyon, sont retrouvés plusieurs cadavres de jeunes femmes. Elles présentent toutes les mêmes caractéristiques : on leur a ouvert puis recousu le ventre comme pour pratiquer une césarienne. Leurs corps ne contiennent plus une seule goutte de sang.
Le célèbre professeur Alexandre Lacassagne, ardent défenseur des nouvelles technologies de l’époque qui n’ont pas encore le terme de médico-légales, confie les autopsies à deux de ses plus brillants étudiants. Les deux jeunes médecins doivent également rédiger un profil psychologique du ou des assassins.
Ils seront aidés dans leur tâche par une jeune journaliste. Il apparaît très vite que toutes ces jeunes femmes ont subi un avortement.
Leur enquête nous emmène dans le Lyon de l’époque, de la Croix Rousse aux beaux quartiers. Les prémisses de la médecine légale sont intéressants à découvrir.
Et l’enquête policière est surprenante, nous emmenant sur de fausses pistes mais qui semblaient tout à fait plausibles. Jusqu’au dénouement des dernières pages qui est tout à fait inattendu.
Trois jeunes gens, une journaliste polonaise et deux jeunes médecins légistes, mènent l’enquête pour résoudre les meurtres de jeunes femmes avortées. Dans un Lyon mal fréquenté à la fin du 19ème siècle, nous voici donc embarquez avec ces trois jeunes gens pour résoudre l’enquête à l’époque des balbutiements de la science policière…
Embarquez oui, mais pas entièrement, et pour deux raisons en ce qui me concerne.
Première raison, j’ai trouvé que l’auteure s’éparpillait beaucoup trop dans le récit, en abordant beaucoup trop de sujet comme la drogue, l’avortement, la prostitution, la misogynie… qui donne un peu cette impression d’avoir une enquête qui passe au second plan.
Deuxième raison, j’ai trouvé les personnages beaucoup, beaucoup trop bruyants, et de fait beaucoup trop fatigants. A cause de leurs oppositions constantes, leurs prises de bec incessantes, mais aussi à cause de leur personnalité trop forte. La journaliste polonaise par exemple, m’a fatiguée au plus haut point - et je crois que c’est la première fois de ma vie qu’un personnage fictif me fatigue !
Toutefois, si tout ceci a mal joué sur ce moment de lecture, que je ne qualifierai pas de spécialement bon donc, je dois dire que la fin était par contre bien trouvée, et qu’elle a réussi à rattraper un peu mes deux défauts. Elle était un peu compliquée à suivre pour ma part car je n’ai pas été très concentrée sur ma lecture, mais ces dernières scènes où il y avait de la haine, de la vengeance, de la folie, de la colère étaient surprenantes et agréables à lire malgré tout. Et j'avoue que j'ai été contente de voir que je n'ai pas souffert pour rien, que la fin au moins était à la hauteur d'un bon roman policier.
En résumé, je n’ai pas été si emballée que ça par cette lecture, mais si les ambiances tendues vous plaisent, pourquoi pas.
Merci à Lecteurs.com et aux éditions Préludes.
Lyon, 1897. Des corps de jeunes filles sont retrouvés dans les rues de la ville, vidés de leur sang. Toutes de milieux différents, leur unique point commun est d'avoir eu recours à une faiseuse d'anges.
Le professeur Lacassagne, expert en médecine légale, demande à son plus brillant élève, Félicien, d'enquêter sur les meurtres. Celui ci s'associe à Bernard, son camarade et Irina, journaliste et féministe.
Etant habituée à lire des polars historiques, j'ai été immédiatement attirée par ce premier roman étiqueté "polar historique événement sur la naissance de la criminologie".
J'ai beaucoup apprécié les descriptions des divers lieux, le bateau-morgue, les rues, les chambres, qui rendent bien compte de l'insalubrité de l'époque "Les cabinets d'aisance, superposés les uns au dessus des autres comme d'immondes protubérances sur toute la hauteur du mur de la cour intérieure étaient saturés."
On voyage à travers cette fin de XIX ème siècle dans le quartier de La Croix Rousse, le quartier des bordels ou sur les rives du Rhône et en faisant connaissances avec des institutions Lyonnaises telles que les Canuts, les bouchons ou les soyeuses, ce qui est vraiment intéressant et enrichi le texte.
J'ai un peu moins aimé les personnages principaux qui ont tous des personnalités ambiguës et dont on a l'impression que Coline Gatel se sert comme prétexte pour aborder le plus de sujets possible (homosexualité, addiction aux drogues, place de la femme dans la société, avortement etc).
J'ai trouvé également dommage que le sujet de la médecine légale et de l'investigation scientifique ne soit pas plus exploité car l'accroche était tout de même "Voici les experts à Lyon en 1897".
En somme, j'ai passé un bon moment de lecture mais sans véritable surprise, reste à voir si l'auteure sort un deuxième opus dans lequel elle poussera un peu plus le sujet "police scientifique".
Petit topo sur l’histoire : Félicien et Bernard sont étudiants en médecine légale, discipline révolutionnaire voire controversée au 19ème siècle. Tous deux en passe de maîtriser les techniques d’anthropologie, ils n’ont qu’un seul espoir : faire mouche face à leur mentor, le professeur Alexandre Lacassagne. Un jour, alors que chacun vaque à ses occupations, plusieurs femmes sont retrouvées mortes dans les rues de Lyon. S’ensuivent autopsies et enquêtes pour découvrir les causes et les mobiles de la mort de ces malheureuses. Le professeur Lacassagne propose à son prometteur étudiant Félicien d’investiguer sur ces décès. Ce dernier décide de faire équipe avec Bernard et Irina, une journaliste au caractère bien trempée. Entre caractères opposés, désinvolture et non-dits, les trois compères vont devoir faire fi de leurs idées préconçues …
Au premier abord, j’ai beaucoup apprécié le style de l’auteur qui à mes yeux à un potentiel d’écriture non négligeable. Coline Gatel respecte le vocabulaire de l’époque du 19ème siècle sans que cela soit trop lourd à lire. Les phrases sont ponctuées d’un vocabulaire riche et recherché, ce qui donne une forme de « noblesse » à l’écriture. Le ton de la narration n’est pas aussi grave que ce que l’on peut retrouver dans les polars/thriller, on associera davantage (et grossièrement) « Les Suppliciées du Rhône » à une histoire à la Hercule Poirot où l’humour un peu caustique confère une forme de légèreté à une histoire un peu sombre. Les neuf chapitres se décomposent en journées, et se divisent en parties distinctes (une dizaine par chapitre en moyenne). La présence en nombre des dialogues insuffle une dynamique au récit et permet aux lecteurs de se fondre parmi les personnages.
En ce qui concerne l'histoire : en lisant la quatrième de couverture je m’attendais à découvrir des détails historiques sur les techniques médico-légales et sur l’émergence du profilage des meurtriers. Malheureusement j’ai été un peu déçue de ce côté-là, j’ai trouvé que le travail de recherche était survolé, me donnant une sensation d’inachevé ce qui est dommage car cela aurait donné plus de profondeur au récit, l’idée d’une histoire autour de l’émergence des techniques médico/psycho-légales étant plutôt intéressante.
Sur le fond du récit, je n’ai pas trouvé l’intrigue « passionnante », pour moi elle manquait de peps, de détails et de « noirceur » mais les personnages sont plutôt réussis à la fois dans leur complexité et leurs caractères. Chacun d’eux représente ou met en exergue des idées de l’époque à savoir l’évolution du rôle de la femme ou encore l’homosexualité ou la vulgarisation de la drogue.
En conclusion, je ne peux pas dire que je me suis ennuyée à la lecture de ce roman mais je reste néanmoins sur ma faim. On appréciera la plume de Coline Gatel qui est fluide et propose un vocabulaire et des tournures de phrases soutenus qu’il est important de souligner (le présent roman est son premier publié ;) ). Cependant, si on affectionne les récits un peu plus sombres ou des détails techniques plus approfondis le roman ne remplit pas complètement son pari.
Je remercie la fondation Orange et les éditions Préludes pour cette sympathique découverte.
Je lis un nombre important de roman policier ces derniers temps, et bien qu'il existe une multitude de déclinaisons de ce genre, je deviens de plus en plus exigeant (peut-être trop) et je cherche constamment le roman qui innove un peu que cela soit par le style d'écriture, le thème abordé, le schéma narratif, les personnages...Bref, tout ce qui renouvelle un peu le genre !
J'ai été plutôt agréablement surpris par ce premier roman de Coline Gatel. Bon, il faut quand même que je précise que j'aime les polars historique et dans le cas présent, cela aide. Mais il faut aussi rendre à César ce qui est à César, le thème ici, c'est à dire le développement de la médecine légale en France et les balbutiements de la police scientifique, est particulièrement intéressant et riche.
Et on peut dire qu'il est bien traité par l'auteur. L'enquête est intéressante même si ce n'est pas forcément elle qui va donner toute sa saveur à ce roman. Ce sont plutôt les protagonistes, d'une part, qui sont intéressants, bien amenés et apportent tous un petit quelque chose à l'histoire. Mais surtout, une foule de petits détails passionnants. Il est, par exemple, particulièrement intéressant de voir la formation de cette équipe, ces débuts difficiles, le tâtonnement dans les méthodes utilisées, les relations avec les services de police, le rôle du mentor...
L'ensemble de ces éléments, combinés avec un style d'écriture fluide et agréable ainsi que des données historiques savamment distillés en n'alourdissant pas le récit, nous donne un premier roman entraînant et agréable à lire.
Ce roman comporte tous les éléments permettant par la suite d'en faire une série. Je ne sais pas si c'est la volonté de l'auteur mais je suis sur d'une chose, c'est que le champ des pistes à explorer est encore très large.
Certains personnages, que l'on ne fait qu'apercevoir dans ce roman, pourront être approfondis (le procureur par exemple...), les trajectoires de certains protagonistes sont à développer (on en voit une arriver facilement, mais chut...je n'en dirai pas plus ici)...
Bref, il y a de la matière et c'est avec grand plaisir que j'ouvrirai la suite qui, en gagnant en maturité, promet de belles surprises !
3,5/5 (je le précise puisque l'on ne peut pas mettre de demi-étoile sur ce site)
Je devais lire ce roman depuis longtemps, je l’avais reçu sur NetGalley et il a traîné dans ma PAL numérique. Mal m’en a pris, j’aurais dû le lire plus tôt car une fois commencé, je l’ai littéralement dévoré. Alors, certes, il a quelques défauts mais pour un premier roman et qui plus est pour un polar historique, c’est plutôt réussi !
Il faut reconnaître que l’accroche du roman a attiré mon attention. Le bandeau disait : « Voici, Les Experts à Lyon en 1897, passionnant. ». Je me méfie en général des phrases trop racoleuses sur les romans mais force est de constater qu’ici, le résumé a fini de me convaincre assez facilement. Le roman commence fort avec un premier meurtre d’une jeune fille retrouvée dans une ruelle de Lyon alors que d’autres meurtres suivront… Peu après, nous nous retrouvons dans un amphi pour une autopsie menée par Alexandre Lacassagne, un des médecins fondateurs de l’anthropologie criminelle, aidé de deux jeunes étudiants, Bernard et Félicien. Le ton est donné ! Au côté de ce duo détonnant aidé par une journaliste féministe Irina, nous découvrons les prémices de la médecine légale et les balbutiements de la police scientifique. Les bases sont déjà là : isolement de la scène de crime, examen du corps, collection d’indices, portrait des victimes… Nous sommes encore loin des analyses ADN mais l’idée d’une identification possible grâce aux empreintes digitales fait son chemin. Le tout est très bien documenté, ce qui fait certainement la force de ce roman. Les pionniers de cette approche scientifique du crime sont même méprisés par la police locale. Tout n’est pas encore gagné en cette année 1897 pour que la science s’invite dans les commissariats. Le trio opère donc sur le bateau-morgue qui mouille sur le Rhône et où s’opèrent les autopsies en rejetant les différentes humeurs dans le fleuve. Ce bateau très intrigant est un personnage à lui tout seul dans le roman. J’ai trouvé le sujet de ce roman très intéressant et j’ai appris plein de choses à propos du début de la médecine légale.
J’ai aussi pu découvrir le Lyon de la fin du XIXe siècle. Je ne connais pas la ville mais on s’y croirait. Fourvière, les traboules, les bouchons, tout est retranscrit de belle manière. Je suis sûre que cela plaira encore davantage aux connaisseurs. La forme est assez classique et le style est un peu ampoulé à cause de l’époque évoqué. Le roman se lit facilement malgré quelques dialogues brouillons.
Mais, revenons à l’intrigue. Si on ne parle pas encore de serial killier à l’époque, on en a bien un ici qui n’a rien à envier à Hannibal Lecter. Il tue des jeunes filles qui viennent de tenter de se faire avorter et leur arrachent leur fœtus en semant des messages. Sous couvert de détails sordides, l’autrice nous embarque dans une véritable traque. C’est un vrai polar historique malgré quelques incohérences. Il y a du suspense, des rebondissements et des meurtres. L’enquête n’est pas menée par des policiers à proprement dit mais par les deux médecins qui échafaudent des théories à partir des indices recueillis et qui mènent un vrai travail d’investigation, pourtant entravé par la police locale. L’intrigue est assez maîtrisée au début mais plus le roman avançait, plus elle prenait des chemins tortueux. Les invraisemblances se multipliaient et j’ai dû plusieurs fois revenir en arrière pour m’y retrouver et pour ne pas confondre les personnages.
Les personnages justement, je les ai trouvés assez caricaturaux et la tournure que prennent leurs relations m’a quelque peu déçue. Ce côté assez stéréotypé permet néanmoins d’aborder des sujets de société actuels à travers le personnage d’Irina, une jeune femme indépendante dans une société profondément patriarcale. Portant le pantalon, elle se fait par exemple arrêtée par la police car elle ne se trouve pas en possession d’une permission de travestissement. Et oui, cela a vraiment existé ! :-O Le roman met surtout en avant les faiseuses d’anges et leur pratique clandestine de l’avortement qui fait froid dans le dos vu les techniques employés (une aiguille à tricoter ou encore de l’eau plombé). Un sujet terriblement actuel malheureusement à l’heure d’une remise en question de cet acquis et du droit de la femme à disposer de son corps.
Bref, malgré quelques bémols sur l’intrigue policière et sur la forme, j’ai été littéralement embarquée par l’ambiance de ce polar historique dans ce Lyon à l’aube du XXe siècle. On y découvre les prémices de la médecine légale et des précurseurs de l’anthropologie criminelle avec plaisir. C’est l’occasion également d’aborder des sujets de société importants. Une vraie réussite sur ce plan ! J’ai été réellement captivée par les techniques de l’époque et leur désir d’ouvrir une nouvelle voie afin d’élucider les enquêtes policières. Un véritable voyage dans le temps ! Une très belle surprise d’autant qu’il s’agit d’un premier roman… Je me réjouis de découvrir le prochain roman de l’autrice dans lequel Félicien et Bernard reprennent du service.
Chronique à lire aussi sur https://thetwinbooks.wordpress.com/2019/04/10/les-suppliciees-du-rhone-coline-gatel/
En général c’est assez rare que je lise des romans d’une autre époque que la nôtre. J’ai toujours des difficultés à entrer dans l’histoire dans ces moments-là. Mais parfois on lit un roman et on change d’avis… c’est le cas avec ce livre !
Les idées sont assez intéressantes et j’ai réellement apprécié le fait que l’on ne découvre le coupable qu’à la toute fin. Finalement tout au long du roman nous assistons impuissants à la découverte des corps et à la recherche du ou des coupables.
La petite originalité c’est que l’auteure nous présente un roman du point de vue d’un médecin légiste. C’est assez intéressant. Par contre selon moi, il n’y a pas assez de détails. Il y en a au début mais ensuite Coline Gatel met de côté les autopsies et les recherches précises faites sur les corps des victimes ou les lieux où elles sont retrouvées mortes.
En tant que lectrice, on assiste tout de même à la recherche d’indices et à certains interrogatoires de civils. On se rend compte qu’à cette époque rien n’est réellement dirigé et les responsables font comme ils en ont envie… au risque parfois d’enfreindre certaines règles.
Le roman se déroule à Lyon à la fin de 1897. Malheureusement je ne connais pas cette ville mais je n’ai pas eu le plaisir d’y voyager ni à l’époque de l’histoire. Je suis restée assise confortablement en 2019…
Il y a bien quelques termes d’époque ou certains noms de rues évoqués mais Coline Gatel reste très floue. J’aurais vraiment apprécié découvrir la vie et le quotidien des gens à cette époque.
Concernant les descriptions, il n’y en a pas assez. J’aurais bien voulu que l’auteure décrive plus les lieux ou certaines situations importantes. J’ai parfois eu l’impression que qu’elle n’était pas à laise ou avait peur d’ajouter des détails qui n’iraient pas avec l’époque.
Pour ce qui est des personnages, il n’y a pas beaucoup de détails physiques. Je n’ai donc pas pu me les imaginer. Par contre l’auteure a pensé à ajouter de nombreux rappels pour que l’on se souvienne de leurs rôles et de leurs liens les uns avec les autres.
Le style de l’auteure est agréable à lire et prenant. Les chapitres sont assez courts mais donnent toujours envie de connaître la suite.
L’épilogue est surprenant et digne d’un roman policier !
En résumé, si vous aimez les polars d’une autre époque, les médecins légistes, les sages-femmes ou faiseuses d’anges et les romans policiers d’une autre époque alors ce livre vous plaira peut-être !
https://fais-moi-peur.blogspot.com/search/label/affaire%20n%C2%B0436
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