Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...
C'est, du propre aveu de son auteur, celui de ses livres à l'égard duquel il éprouve le plus de tendresse, accompagnée d'une juvénile jubilation. Wang Meng, qui sait être grave, confère une valeur philosophique à la légèreté : on peut rire de presque tout, dit-il, et il n'est pas de meilleure hygiène que de rire de soi-même. De là sont nées ces petites histoires, qui ne sont pas sans rappeler celles d'un certain Bertolt Brecht, et en même temps les contes zen, où la signification de l'apologue appartient au lecteur. Wang Meng glane, dans sa vie privée, des anecdotes pleines de drôlerie (ainsi, son vieillissement le fait rire), dans sa vie d'ancien ministre (de la Culture !), il trouve matière à rire et à réfléchir, verbes qui, chez lui, ne s'excluent pas l'un l'autre ; enfin, dans sa vie de citoyen chinois, témoin à l'esprit critique des bouleversements qui s'opèrent dans la société au nom de la modernité, il n'a de cesse de repérer les boiteries de l'Histoire et ne se prive pas de brocarder les lourdauds qui du passé veulent faire table rase, au nom d'un aveugle progrès.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...
Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
Des idées de lecture pour ce début d'année !
Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !