80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Entre le Xe et le XIVe siècle, les seigneurs de Beaujeu se sont tenus au premier rang de la chevalerie française. Ces grands seigneurs sont des hommes de guerre : parfois un peu brigands,
ils sont surtout attirés par la croisade et l'aventure, contre les Sarrasins ou les Albigeois. Maîtres du Beaujolais, ils doivent faire leur place entre les puissances qui les entourent : l'abbaye
de Cluny, l'archevêque de Lyon, le comté de Forez, la Bresse savoyarde et le Dauphiné. Ils fondent des villes et des abbayes ; leur piété les
pousse à se faire enterrer à Notre-Dame de Belleville ou à Cluny. D'abord réticents envers les Capétiens, ils comptent bientôt parmi leurs principaux soutiens ; un mariage heureux, à la fin
du XIIe siècle, n'a-t-il pas rapproché les deux familles ? Au XIIIe siècle, les Beaujeu sont à leur apogée. Une branche cadette, les seigneurs de Montpensier, donne aux Templiers un de leurs
derniers grands-maîtres, Guillaume de Beaujeu. En 1265, Guichard V meurt sans enfants. Sa fille Isabelle, qui a épousé le comte de Forez, exige que son fils cadet, Louis, relève la seigneurie, que ses descendants gouvernent jusqu'en 1400. Étrangement, les Beaujeu n'ont jamais été que des seigneurs : ils n'ont jamais reçu le titre de comte auquel ils auraient pu prétendre. À la fin du XVe siècle, Anne, la toute-puissante fille de Louis XI, la régente du royaume, n'est encore que la « dame de Beaujeu ». C'est sur sa figure que se clôt un volume qui entend relancer l'intérêt pour une famille sur laquelle il reste encore beaucoup à faire.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année