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1955. On dit qu'au manoir de Cloudesley l'ennui n'existe pas. Pourtant, ce lieu de faste et de beauté, Lillian Oberon rêve de le fuir. À vingt-six ans, la jeune femme n'arrive plus à maintenir les apparences d'une vie heureuse aux côtés du séduisant magnat et collectionneur Charles Oberon. Qu'est-elle réellement pour lui ? Une oeuvre de plus à contempler ou une femme à aimer ? Mais le jour où le destin place sur son chemin un peintre passionné, une autre vie semble possible...
Soixante ans plus tard, de la splendide demeure ne reste qu'une bâtisse en ruines. De retour à Cloudesley pour veiller sur Lillian, sa grand-mère adorée, Maggie Oberon fait une promesse : sauver l'héritage familial. Mais comment affronter les créanciers ? Et, surtout, comment la jeune femme, aux prises avec ses erreurs passées, pourra-t-elle gérer seule le domaine ?
Maggie ignore qu'entre les murs décrépis de la vieille maison se cache un trésor inestimable. Et un terrible secret, qui pèse sur elle et sur Lillian...
Le vieux manoir de Cloudesley a traversé les époques. Il a vécu des époques folles où des paons vivaient en liberté sur son terrain, abrité des histoires d’amour interdites, et été témoin de la colère des hommes. Lorsque Maggie doit s’occuper de sa grand mère âgée, elle n’a pas d’autre choix que de retourner dans ce manoir : Lillian ne veut aller nulle part ailleurs qu’à Cloudesley. Mais pour quelles raisons souhaite-t-elle rester dans ce manoir poussiéreux ? Quels secrets renferme-t-il? Et si les murs pouvaient parler, que nous raconteraient ceux de Cloudesley? C’est à travers Lillian que l’auteur va répondre à cette question en nous faisant voyager entre deux époques, au rythme des souvenirs de Lillian. Un beau roman à l’accent anglais sur les secrets que l’on garde toute notre vite.
Après l'excellent La maison du lac, Hannah Richell revient avec un roman où les lieux et leurs secrets sont au coeur de l'intrigue.
Cloudesley appartient à Lillian Oberon. Elle y a vécu dès l'instant où elle a épousée Charles, un veuf accompagné de son petit garçon Albie. Aujourd'hui Charles est mort et Albie ne pointe que très rarement le bout de son nez à Cloudesley. Fuyant et démissionnaire, il a même laissé le soin à sa belle-mère d'élever à sa place sa fille Maggie. Devenue adulte, Maggie est partie à son tour sillonner le monde, laissant sa grand-mère bien seule dans ce grand manoir. Jusqu'au jour où la santé de la vieille femme vacille, obligeant Maggie à rentrer précipitamment pour s'occuper d'elle. De retour à Cloudesley, Maggie va découvrir une réalité qu'elle ignorait, alors même qu'elle avait toujours été sous ses yeux. Derrière l'apparent bonheur qu'affichaient ses grands-parents dans ses souvenirs d'enfant se cache une histoire qui a marqué à jamais ces lieux tombant aujourd'hui en ruine. Cloudesley a bien des secrets à révéler à la jeune fille…
Hannah Richell est l'auteure d'un roman qui m'a laissé un petit goût sucré de bonbon littéraire : La maison du lac. J'avais adoré cette histoire mâtinée de mystères, de secrets de famille et d'ambiance explosive. Je conserve un souvenir très précis de l'intrigue, de ses personnages et de son dénouement, signe qu'il a été plus qu'un bon moment de lecture. Avec Les secrets de Cloudesley j'ai retrouvé avec plaisir cette écriture romanesque qui m'avait tant plu la première fois. Mais au-delà de son air de famille avec La maison du lac, c'est à un autre roman que me fait penser le dernier né de Hannah Richell puisque de Cloudesley à Manderley et de Lillian Oberon à la seconde madame de Winter il n'y a qu'un pas. Le résumé l'avait promis, on retrouve effectivement un peu de Daphné du Maurier et de Rebecca dans ce roman.
Un peu seulement car ce que l'on trouve dans le premier et qui fait défaut dans le deuxième c'est l'ambiance pesante, les non-dits qui hantent les lieux tels des fantômes du passé. Même si ces ingrédients sont bien présents dans Les secrets de Cloudesley, ils sont distillés à dose homéopathique, si bien qu'à aucun moment la tension ne monte vraiment ni l'envie irrépressible de connaître la fin. J'aurais également aimé une intrigue plus originale avec des rebondissements que je n'aurais pas vu venir et des personnages plus fouillés d'un point de vue psychologique. Les secrets de Cloudesley fait un peu office de bon élève du genre alors que j'aurais préféré avoir affaire à un élève un peu plus turbulent. Celui-ci ne me laissera pas de souvenir impérissable comme le précédent, il est par contre à ranger dans la catégorie des bons moments de lecture et c'est déjà pas si mal.
Ce livre est un réel coup de coeur. J'ai adoré le style d'écriture de l'auteure, léger, plein de ressentiment. C'est un vrai régal. Ce livre m'a touché et bouleversé : j'ai même versé ma petite larme. C'est une histoire addictive que je n'ai plus voulu lâcher. C'est un livre plein de passion et d'amour. Les personnages sont attachants et sympathiques. J'en ai voulu à Liliann un moment car j'aurais voulu qu'elle prenne une autre décision. Maggie m'a touché, car malgré son enfance compliqué elles est devenue une femme à caractère.
Je n'ai pas vu le temps passer en lisant ce livre et j'ai pris plaisir à voyager aux différentes époques avec Liliann et Maggie. En revanche, je trouve que la fin est inattendue, je m'attendais à autre chose ... mais je doute bien que c'est un choix de l'auteure pour nous laisser imaginer notre propre fin. Elle n'est pas l'idée au final
Il y a quelques années, j’avais tellement aimé le deuxième roman de l’auteure, La Maison du lac *, que je n’ai pas hésité une seule seconde à participer quand Carine du Cercle Belfond a mis en jeu le petit dernier afin d’en discuter lors d’un book club sur Facebook (qui s’est déroulé hier, en présence de l’auteure SVP !). Et quelle ne fut pas ma joie d’être sélectionnée !
La couverture m’a beaucoup attirée également, je la trouve sublime. Il ne m’en fallait pas plus pour me jeter corps et âme dans la lecture de ce nouveau roman !
Malgré tout, rapidement après avoir débuté ma lecture, c’est une période chargée qui a commencé pour moi. J’ai donc mis quelque temps à lire les premiers chapitres, ceux pendant lesquels nous faisons connaissance avec les personnages et notamment Maggie et Lillian, une jeune femme et sa grand-mère par alliance qui l’a élevée comme sa propre fille, sans oublier Charles et Albie, un père cruel et son fils. Mais quand j’ai de nouveau eu plus de temps, j’ai littéralement dévoré ce roman en moins de deux jours !
C’est dans une alternance d’époques que l’histoire se met en place et qu’elle nous est contée. Ainsi, nous passons de la vie de Lillian jeune en 1955 à celle, soixante ans plus tard, de Maggie qui retourne au manoir de Cloudesley après un an d’absence afin de prendre soin de sa grand-mère tant aimée. L’environnement a beaucoup changé également puisque nous passons d’une demeure fastueuse et magnifique à un lieu chargé d’histoire mais qui tombe en ruines.
D’un côté, nous sommes plongés dans la campagne anglaise des années 50 avec cette atmosphère toute particulière, cette nature verdoyante, le faste des grandes demeures, mais aussi une condition de la femme bien triste et amère. En effet, Charles, le mari de Lillian, ne déroge pas à la règle et brille même par son égocentrisme, sa superficialité, son besoin de puissance et sa cruauté. Mais il a su manipuler Lillian afin qu’elle reste sienne. Cette dernière étant particulièrement dévouée aux siens, elle finit par s’oublier elle-même et vit telle une prisonnière, « un oiseau dans une cage dorée ». Mais quand Jack, un peintre talentueux et passionné est engagé par Charles afin de transformer la nursery du manoir, tout sera chamboulé.
De l’autre, nous suivons Maggie, fille d’Albie, qui a fui Cloudesley pendant un an (je ne vous dirai pas pourquoi) mais qui revient afin de prendre soin de Lillian, celle qui l’a élevée comme sa fille. La maternité (tout comme la paternité) est d’ailleurs abordée de bien des façons dans ce roman, c’est un thème central et bien développé. Le lien qui unit ces deux femmes est fort et touchant. J’ai beaucoup aimé les suivre et les voir évoluer. De plus, Maggie fera tout son possible pour sauver la demeure familiale, au prix de grandes révélations sur ses aînés qui impacteront directement son destin.
Le roman est découpé en quatre parties qui débutent chacune par un texte en italique, un monologue d’un certain « gardien » qui est les yeux de la maison et qui apporte un petit plus, une touche de mystère voire même une petite ambiance inquiétante. Quant au dénouement, il ne succombe pas à la facilité et sert l’intrigue. Il y a un juste équilibre entre le romantisme et l’art qui illuminent l’histoire, et la violence et l’enfermement qui apportent un côté sombre au roman. Je pourrai vous en parler encore longuement mais je vous laisserai découvrir par vous-même ce superbe roman pleins de secrets, de beauté, de passion… avec tout de même son lot de tristesse et de noirceur.
À découvrir pour les fans des ambiances so british saupoudrées de secrets familiaux !
Un grand merci à Carine des Éditions Belfond pour cette jolie lecture du Cercle.
* Il faut vraiment que je vous parle de celui-ci !
Ma chronique sur mon blog : https://ducalmelucette.wordpress.com/2019/12/16/lecture-les-secrets-de-cloudesley-de-hannah-richell/
Ce roman a tout ce que j’aime: l’Angleterre avec un manoir, une histoire de famille sur plusieurs générations, des secrets, deux femmes fortes. Tout d’abord le lieu, le manoir de Cloudesley en Angleterre. Un manoir chargé d’histoire, un lieu qui devient un des personnages incontournables du roman.
Puis il y a ces deux femmes, Lillian la grand-mère et Maggie la petite-fille. Deux femmes fortes qui s’aiment plus que tout. Lillian est une femme incroyable qui s’est sacrifiée pour son beau-fils, qui est restée au manoir pour ne pas l’abandonner, qui a subit les violences de son mari sans rien dire, qui a protégé l’enfant, qui a élevé Maggie, qui s’est totalement oubliée et qui a toujours fait bonne figure au regard des autres. C’est une femme forte qui, quand l’amour a frappé à sa porte en la personne d’un jeune peintre talentueux et passionné, elle l’a écarté afin de pas abandonner son beau-fils et le manoir. Lillian a vécu que pour les autres. Et Maggie, sa petite-fille, qui a hérité de sa force, de sa détermination et de sa loyauté envers une promesse donnée. Maggie va être auprès de sa grand-mère pour la soutenir et surtout pour tout faire afin de garder le domaine dans la famille. Deux personnages dont l’auteure nous raconte leur histoire: celle de Lillian fin des années 50 et Maggie de nos jours. Pour cela, l’auteure alterne les récits entre les deux femmes et les deux époques. Et au fur et à mesure, Hannah Richell distille les secrets, ceux de Lillian liés à sa vie de femme mariée.
Dans « Les Secrets de Cloudesley », Hannah Richell a écrit une histoire de secrets de famille, une histoire de femmes à deux époques. Elle a très bien su alterner les différentes époques, elle a su à merveille décrire le manoir avec son environnement. L’auteure a su donner une réelle sympathie pour Lillian et Maggie, et finalement aussi au beau-fils. Et le peintre est un homme que chaque femme aimerait rencontrer au moins une fois dans sa vie!!
Ce roman nous invite à la rencontre de Lillian et Maggie, sa petite-fille ( ou plutôt la fille de son beau-fils), à deux époques : après la deuxième guerre mondiale Lillian épouse Charles qui devait être le sauveur fortuné pour cette orpheline et, soixante ans plus tard, avec le retour de Maggie à Cloudesley.
L'état de santé de sa grand-mère oblige Maggie à retourner à Cloudesley qu'elle a quitté un an auparavant suite à des événements qui ont fait parlé le village et l’ont amenée à le fuir. Maggie est un peu perdue dans sa vie professionnelle comme dans sa vie sentimentale mais elle est bien déterminée à trouver des solutions pour sauver le manoir de Cloudesley qui a besoin de nombreux travaux. Malheureusement, il ne reste rien de la fortune de son grand père.
Lorsqu’on revient sur le passé de Lillian, on découvre son mari violent envers elle mais également envers son fils Albie. Un mari pervers qui aime collectionner les choses et contrôler les personnes qui l’entourent, particulièrement sa femme. Il décide de faire appel à un peintre pour rendre unique une pièce du manoir. Cette pièce c’est la nursery. Il enterre ainsi tout désir de maternité pour Lillian. L’été que ce peintre passe à Cloudesley vient chambouler Lillian.
Je pensais au début de ma lecture commencer une lecture paisible, certaines choses paraissaient évidentes mais l’histoire et surtout les personnages tourmentés ont gagné en profondeur. J’ai été surprise, révoltée, même avec des personnages si différents de ma situation, je me suis demandée ce que j’aurais fait. Cette belle histoire de femme dévouées mais costauds m’a emportée et remuée. Pas de temps mort, tout est bien rythmé, orchestré pour ne pas lâcher le lecteur. Une très belle lecture surtout quand on aime les histoires dans les villages anglais avec un manoir à sauver, les histoires avec les secrets, les liens entre générations, les personnages soumis à des dilemmes et à leurs choix du passé.
Dans chaque famille, réside un secret plus ou moins grand. Du plus insignifiant au plus inavouable, il n'y a qu'un pas. C'est au sein du manoir de Cloudesley que se cache, tapi dans l'ombre depuis des décennies, le spectre d'une énigme familiale ignorée de tous et pourtant sur le point d'être libérée de ses murs. Ignorant l'enjeu, c'est à ce moment que Maggie, artiste de vingt-six ans exilée en Australie, revient en Angleterre suite à l'attaque cardiaque de sa grand-mère Lillian. Renouant lentement avec la petite ville qui l'a vu prendre la fuite un an auparavant, Maggie fait le douloureux constat de la perdition du manoir dans lequel elle a grandi. Alors qu'un sauvetage de la bâtisse semble compromis, l'esprit de Lillian erre entre passé et présent. Les souvenirs affluent et menace de briser l'image familiale. Et si les murs pouvaient parler ?
En quittant la bourgade de Cloud Green dans son Angleterre natale pour rejoindre le continent australien, Maggie ne s'attendait pas à y revenir en catastrophe à peine un an plus tard. Diminuée suite à une attaque, Lillian, sa grand-mère, n'a d'autre parent que la jeune-femme pour s'occuper d'elle. De son vœu le plus cher, Lillian tient absolument à rentrer au manoir familial de Cloudesley afin d'y trouver le repos. Malheureusement, la décrépitude de la bâtisse laisse présager le pire. Si Maggie est bien décidée à sauver le domaine, de nombreux obstacles semblent s'accumuler. Mais au détour du sauvetage, son passé comme celui de son aïeul la rattrape. Pourquoi les habitants de Cloud Green lui en veulent-ils ? Quel est ce lien si unique qui semble relier Lillian à cette demeure ?
Entre fruits d'un amour impossible et violences domestiques, les lieux recèlent un véritable trésor comme un secret inavouable.
Il y a des lieux comme ça, plus vivants que leurs hôtes eux-mêmes. Des lieux à qui l'on confère une âme, qui ont un étrange pouvoir d'attraction ou de répulsion sur ses habitants. Cloudesley fait partie de ses demeures au charme mystérieux. A l'instar de Rebecca, de Daphné du Maurier, Hannah Richell confère à ce manoir une étrange aura, où l'on pressent le poids d'un passé douloureux.
De la douleur des conventions sociales des années 50, à l'absence de maternité sous le coup de violences domestiques, Lillian vit au diapason des représentations. Mais derrière les sourires de façades se cache une tout autre vérité. Celle des humiliations, des coups et du chantage. Et l'amour dans tout ça ?
Sous les traits de Jack Fincher, un séduisant peintre embauché par Charles Oberon et mari de Lillian, l'amour se présente aux portes de Cloudesley. Le temps d'un été et au rythme des fêtes de village, les cœurs s'échauffent et se rapprochent au rythme du projet pictural commandé quelques semaines plus tôt. A l'odeur de térébenthine et des fleurs s'ajoute celui de l'amour interdit où le bruit des cœurs brisés approche irrémédiablement.
Alors que Lillian replonge dans ses souvenirs, Maggie quant à elle, vit un peu plus ce présent étouffant où ses erreurs passées alimentent encore les regards haineux de Cloud Green. De ce savant mélange entre deux époques, la romancière apporte une douceur dans des thèmes parfois durs. Avec ce je ne sais quoi de Robert Goolrick dans la narration, elle attribue à ses personnages toute la complexité des sentiments sans toutefois tomber dans le larmoyant.
Ainsi, et avec délicatesse, celle-ci nous entraîne dans un tourbillon de féminité où le féminisme côtoie la difficulté des liens familiaux et où les secrets ne sont finalement, pas plus importants que le chemin qui les y conduits. Cependant, certains personnages auraient mérités un peu plus de souffle, voir de profondeurs pour mieux embrasser leur destin.
Un beau roman à l'accent résolument anglais. A coup sûr, un de mes préférés de cette collection. Merci Belfond !
Quel est mon choix concernant la pâtisserie associée au roman ? Pour le savoir, rendez-vous sur le blog ! ;-)
http://bookncook.over-blog.com/2019/10/les-secrets-de-cloudesley-hannah-richell.html
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