"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Publié près d'une décennie avant la crise mondiale de 2008, ce livre démontre le rôle de l'économie criminelle, et notamment du trafic de stupéfiants, dans les épisodes qui l'ont précédée, au lendemain de la guerre froide, et qui rappellent l'importance historique de l'opium dans le financement de la colonisation occidentale en Chine et dans le reste de l'Asie, au XIXème siècle. Facilité par les nouvelles opportunités de la mondialisation des échanges et par l'impunité de la finance offshore, principal relai de l'évasion fiscale institutionnalisée, le blanchiment des profits de l'économie mafieuse (trafic d'armes et de stupéfiants, jeux, industrie du sexe, contrebande) a joué un rôle important dans les crises de l'après guerre froide, marquée par l'ascension d'un modèle de croissance fondé sur la finance. Les crises financières japonaise des années 1990, mexicaine de 1994, et thaïlandaise de 1997, qui s'est étendue à l'ensemble de l'Asie, apparaissent comme un prélude à la crise mondiale de 2008, dont le monde ne s'est pas encore remis.
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