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« Kosh songea qu'il n'avait jamais vu les yeux de Lou dans le soleil.
C'était parce qu'il pleuvait depuis maintenant quatre mois. Une pluie serrée, violente, une pluie de mousson qui paraissait blanche la nuit dans les phares ou la lumière, et faisait un voile gris sur toutes choses, le jour, à plus de quelques mètres. Le phénomène, inexplicable, échappait à toute logique, à toute prévision, à tout modèle, à toute saison.
Il se perpétuait. Partout, les eaux avaient monté, les rivières enflées, on consolidait les digues, on en bâtissait d'autres, plus hautes, mais qui se révélaient de nouveau insuffisantes. Les montagnes ruisselaient. Les fleuves débordaient. Des plaines autrefois agricoles ressemblaient à des marécages (...) Mais Kosh n'avait pas besoin de voir le soleil les éclairer pour savoir que le vert des yeux de Lou était menthe à l'eau. Et qu'ils étaient la plus belle chose qu'il ait jamais vue. Surtout lorsqu'elle souriait. Qu'il la faisait sourire.
L'eau monte, les digues sont sur le point de céder, il faut évacuer. Sur le port, les réfugiés se battent pour prendre place dans les derniers bateaux, pris de panique, convaincus qu'il s'agit là du dernier espoir de s'en sortir. C'est une cohue indescriptible et au moment d'embarquer, dans un mouvement de foule, Kosh est arraché à Lou. Dernier échange de regards.
« Survis... » la supplie-t-il. « Survis, et moi, je te retrouverai. »
On se retrouve dans un monde où la pluie tombe depuis des mois sans jamais cesser, ce qui entraîne irrémédiablement la montée des eaux. Mais qui dit montée des eaux dit immersion des terres habitées.
On débute le roman par l'ordre d'évacuation lancée dans le village de Kosh, Lou, et leurs frères et sœurs respectifs. C'est à partir de là que va commencer leur lutte pour la survie.
Le récit nous embarque aux côtés des personnages cités auparavant, qui doivent tenter de survivre, face à une catastrophe incontrôlable : la montée des eaux et sa fureur. Car ce n'est pas une petite montée des eaux tranquille, c'est un véritable torrent qui envahit le village, comme des milliers d'autres sur la terre.
L'aventure nous emmène très facilement, on avance rapidement dans le roman, avec une action toujours présente, bien que parfois plus sourde. On connaît les enjeux dès le début, qui vont dès lors évoluer et grandir au fil des pages, tandis que les difficultés s'accroissent elles aussi.
On ressent comme une sorte de pression due au changement causé par le désastre, due aux enjeux que les personnages doivent prendre en compte, mais aussi due à l'âge peu avancé de ces derniers.
En effet, ce sont pour les plus âgés d'entre eux des jeunes adolescents d'à peine quatorze ans, tandis que les deux jeunes garçons ont une dizaine d'année, et qu'il y a aussi la présence d'un bébé parmi ce groupe.
Dans ce groupe, on aura donc Kosh, le personnage avec lequel on suit le point de vue la plupart du temps, bien que l'écriture soit à la troisième personne, jeune garçon qui prend le poids de la responsabilité des autres sur son dos, de leur survie, et qui ainsi est quasiment toujours sérieux, étant particulièrement soucieux de leur bien, mais aussi extrêmement altruiste en ce qui concerne ceux qu'il aime et qu'il protège.
Mais il est soutenu par Lou, qui est son équilibre, qui est sa raison de se battre chaque jour de ce périple qu'ils doivent vivre. Elle lui inspire une certaine sérénité en cas de besoin, mais lui insuffle aussi l'esprit de survie qui le conduit à ne pas abandonner, à toujours sa battre pour les autres membres du groupe. C'est un personnage plus calme dans le groupe, mais tout aussi important.
On aura aussi Noah, le petit frère de Lou, malicieux, rusé voire qui tend parfois à être sournois et qui parfois donne envie de lui remettre les idées en place, mais qui sera utile à bien des égards, mais encore Malcolm, frère de Kosh, débrouillard pour leur survie, ainsi que Ombre, qui commence à découvrir la vie, en tant que jeune bébé. Ces cinq personnages forment le groupe soudé que nous suivons dans cette aventure, et qui font tout leur possible pour se protéger mutuellement et rester ensemble.
On pourra ajouter à la panoplie de personnages Léandre, qu'on rencontre dans la seconde moitié du roman, ou encore Chiloé, que l'on découvre au même moment. Ces personnages, comme d'autres, on un rôle à jouer dans ce que vivent le groupe de Kosh et Lou, et parfois même sur les décisions qu'ils prendront.
Ce sont tous des personnages intéressants, très différents, qui construisent ainsi un ensemble hétérogène de personnalités.
La plume de l'auteur nous embarque très rapidement au sein du récit, et nous fait tourner les pages tout aussi vite, afin de découvrir la suite des aventures. L'écriture est à la troisième personne dans la majorité du roman, mais on a aussi une partie épistolaire, qui donnera une pause à l'ensemble de l'intrigue, et qui correspond à l'esprit du moment vécu par les personnages, qui semble lui aussi mis en pause, presque comme hors du temps.
Ce qui est aussi intéressant dans le roman est cette idée de montée des eaux dévastatrice, qui fait froid dans le dos. On s'imagine à la place des personnages, face à l'immensité de l'eau, à sa force, avec laquelle on ne peut rivaliser. On ne peut survivre du jour au lendemain sans préparation dans un monde plongé sous l'eau, et tout cette immensité qui entoure à chaque instant les personnages participe grandement à la tension ambiante. On pense aussi alors à la peur de cette immensité, à la perte de repère, à la dérive, c'est-à-dire à pleins de choses qui peuvent révéler des peurs latentes et profondes.
On comprend ainsi les enjeux, l'angoisse et la difficulté vécus par les protagonistes et les habitants des différents lieux de vie. On en vient même à éventuellement se demander ce qu'on ferait si nous nous retrouvions dans pareil contexte, surtout que le désastre qui se produit dans le roman engendre bien des conséquences, souvent douloureuses et effrayantes, qui elles aussi participent à l'angoisse ambiante, que l'on ressent à plusieurs instants, notamment lors des moments d'exode.
On ressent cette angoisse, cette peur qui prend toute la place, des gens qui entourent nos personnages, ainsi que de ces derniers. Les citoyens n'étaient pas préparé à ce torrent dévastateur, et ils doivent alors survivre face à cette situation inédite. L'auteur a bien développé l'ambiance, la tension liée à l'instinct de survie durant les catastrophes, au chacun pour sa famille voire pour soi, la peur meurtrière, la détresse, et encore bien des choses. La catastrophe développée n'en paraît alors que plus réaliste, et nous plonge d'autant plus dans l'intrigue créée.
On veut connaître la suite de l'histoire à chaque instant, même durant les moments plus calmes, car on ne sait jamais quelle menace va se profiler à l'horizon, maintenant que le monde est devenu peu sûr, et d'autant plus quand nous découvrons en même temps que les personnages que le monde a changé du tout au tout, que ce soit dans sa manière de fonctionner, la façon de pensée de la population, ...
La fin nous donne envie de lire la suite, et nous présage de nouvelles péripéties pour les personnages, qui découvriront ce que sont devenues les civilisations après le Déluge, auxquelles ils ne seront pas forcément préparés, et qui se révéleront certainement sans pitié pour certaines.
Pour conclure, le roman m'a emmenée dans ce monde qui doit faire face à un événement d'une grande ampleur et sans précédent, sans que les civilisations y soient réellement préparées. Cette idée de montée des eaux meurtrière est intéressante et bien développée, avec une ambiance lourde emplie de tension, accompagnée des personnages jeunes mais attachants.
Bien que le roman subisse parfois une retombée dans l'action due à des pauses, les pages se tournent rapidement, et il donne envie de découvrir sa suite dans le deuxième et dernier tome.
J'ai beaucoup beaucoup aimé les deux tomes je viens de finir le deux !!!
Avant de m’intéresser à l’histoire à proprement parler, il me semble indispensable de vous dépeindre l’ambiance du roman. Imaginez que cela fait huit mois qu’il pleut sans interruption, jours et nuits, huit mois que le soleil est masqué par une épaisse couche de nuages, huit mois que vous vivez dans la peur de voir les digues céder, les rivières déborder. Imaginez ensuite l’état d’esprit des habitants, leur inquiétude face à l’inexorable montée des eaux, leur lassitude face à cette pluie incessante, leur morosité toujours plus importante et leur anxiété toujours plus forte. Passons aux personnages, maintenant. Tout d’abord, il y a Kosh, quatorze ans, et son petit frère, Malcolm, dix ans. Ensuite, il y a Lou, quatorze ans également, Noah, dix ans et Ombre, quelques mois. Kosh et Lou s’aiment depuis le premier jour, d’un amour encore timide et hésitant.
Quand les autorités ordonnent l’évacuation immédiate du village, les parents de Lou sont en voyage. Kosh lui propose donc de venir avec Noah et Ombre, lui assurant que ses propres parents seront d’accord pour les véhiculer. Mais les choses sont rarement aussi faciles, et Kosh et Malcolm se retrouvent brusquement orphelins lorsque la voiture de leurs parents est emportée par les coulées de boue. Les cinq enfants, livrés à eux-mêmes, se réfugient tout d’abord en haut du clocher de l’église puis, secourus par l’armée, débarquent dans un port. Comme tous les réfugiés, ils espèrent bien embarquer sur l’un des derniers paquebots à quai. Mais la foule est trop dense, et le petit groupe se retrouve séparé. Kosh, Noah et Ombre à bord du bateau ; Lou et Malcolm à quai. Pour Kosh commence alors la plus importante des quêtes : tenir sa promesse et retrouver Lou, tout en s’occupant du frère et de la sœur de cette dernière.
Vous me connaissez, maintenant, j’accorde une grande importante à la psychologie et la profondeur des personnages ainsi qu’à la complexité de leurs relations. Et sur ce point, ce roman a comblé toutes mes attentes ! Kosh est un adolescent d’une maturité impressionnante, d’une débrouillardise étonnante et d’une loyauté éclatante. Il a à cœur de tenir ses engagements et de veiller à ce que ses protégés s’en sortent, quitte à se mettre en danger pour y parvenir. Mais Kosh est un jeune homme très sensible, qui doit sans cesse se battre contre lui-même pour ne pas se laisser envahir par le découragement, et qui s’avère être assez maladroit pour parler aux enfants. J’ai beaucoup apprécié ce personnage, tout en nuances et en complexité. Kosh est le personnage principal par excellence, qui porte merveilleusement bien l’histoire sur ses épaules.
Si Lou et Malcolm sont également très intéressants : la première est aussi courageuse qu’elle est fragile, le second aussi débrouillard que vulnérable, c’est bien Noah qui a le plus attiré mon attention. Noah est un rebelle-né, il ne supporte pas les règles et enfreint tous les règlements. Il ne reconnait pas d’emblée l’autorité de Kosh et lui reprochera souvent d’être trop autoritaire. Cependant, il va finir par se rendre compte que « l’amoureux de sa sœur » ne cherche pas à le brider mais bien à le protéger et l’aider, et son individualisme va être mis à rude épreuve au fur et à mesure que ses réflexions vont le pousser à accepter la présence de ce grand frère d’infortune. La relation entre les deux adolescents est suffisamment explosive pour être intéressante : d’un côté, Kosh fait tout son possible pour se faire accepter par le frère de sa petite amie, et de l’autre, Noah refuse par principe de le laisser entrer dans sa vie. Déjà, vers la fin du récit, leur relation commence à évoluer, et j’ai donc hâte de savoir ce que cela donnera par la suite !
Quant à l’histoire en elle-même, que dire ? Au fond, l’intrigue est assez simple : la première partie nous présente les personnages et nous conte leur péripétie jusqu’à l’événement hautement perturbateur énoncé dans le résumé, la séparation, et la suite nous conduit à suivre les efforts de Kosh pour retrouver Lou et réunir les deux fratries. De manière générale, le rythme est suffisamment rapide pour tenir en haleine le lecteur : nos personnages sont soit en fuite, soit à la recherche d’une solution pour remédier à un danger imminent, et les événements s’enchainent très précipitamment. Cependant, pour ne pas épuiser le lecteur dans une accumulation d’actions et pour procéder à quelques ellipses temporelles en douceur, l’auteur a choisi de placer au cœur du récit une sélection de lettres rédigées par Kosh à l’attention de Lou, dans lesquelles il lui raconte les derniers événements et lui ouvre son cœur. Les récits épistolaires ne sont pas vraiment ma tasse de thé, mais cette partie avait clairement sa place ici et cela ne m’a absolument pas dérangée.
En ce qui concerne la narration et la plume de l’auteur … C’est fluide et rythmé, très agréable à lire, adapté aux jeunes lecteurs comme aux plus âgés. Les descriptions sont vraiment jolies, presque poétiques malgré la désolation et l’apparente monotonie des paysages décrits. Les dialogues sont particulièrement vivants : j’avais véritablement l’impression d’entendre les personnages discuter devant moi, de deviner leur intonation et leur façon de parler. Les chapitres ne sont ni trop longs ni trop courts : idéal pour ceux qui n’aiment pas arrêter leur lecture au beau milieu d’un chapitre et pour les jeunes lecteurs qui risqueraient de se sentir décourager face à des chapitres plus conséquents ! J’insiste sur le côté « jeune lecteur » car, selon le catalogue, le livre est destiné à des enfants à partir de dix ans, mais à mes yeux, même les plus grands aimeront ce roman !
Bref, je pense que ma conclusion est prévisible : un véritable coup de cœur ! Ce roman est un savant mélange entre l’épopée haletante au cœur d’un monde qui s’écroule et la romance mignonne à souhait, un audacieux compromis entre le dramatique et le romantique. J’aimerai vous exprimer plus justement mon ressenti, mais les mots se bousculent dans ma tête et refusent de former des phrases suffisamment précises. Je me contente donc de dire que j’ai adoré ce livre, que j’ai passé un excellent moment de lecture et que je vais mourir d’impatience avant la sortie du tome deux. Si quelqu’un a une machine à voyager dans le futur, je suis preneuse !
Dans ce roman « young adult », la pluie tombe sans fin et cinq enfants et adolescents se retrouvent seuls, au milieu des flots qui détruisent tout. Ils vont devoir se battre, pour survivre d’abord, puis pour rester ensemble malgré tout.
Je ne suis pas forcément une adepte du genre, mais il faut tout de même admettre que certains de ces romans sont de très bonnes surprises, et celui-ci en fait partie.
Le récit tout d’abord est diablement efficace, avec un rythme parfaitement maitrisé ; cela va vite, très vite, de plus en plus vite, sans fioriture mais avec réalisme. Les éléments les plus violents sont bien présents, même si édulcorés pour certains (ou plutôt adaptés à l’âge moyen des lecteurs potentiels) : meurtres, phénomènes de foule, violence, pillages, …Les scènes sont franchement bien décrites, sans fioritures, réalistes, qu’il s’agisse de l’eau qui monte, de la foule en attente de porte de sortie, des paysages transformés (difficile d’être plus précise sans spoiler, ce que je me refuse à faire !), ou bien des affrontements parfois inévitables entre les héros et ceux qui veulent les stopper, les voler, les éliminer.
Comme dans toute situation de crise, l’auteur propose la palette complète des réactions humaines : ceux qui vont aider, ceux qui vont profiter, ceux qui vont magouiller, ceux qui vont vouloir dominer, ceux qui vont se laisser dominer pour survivre. Les protagonistes principaux ont leurs spécificités propres, certes pas toujours subtiles, mais il s’agit d’enfants et adolescents, qui doivent se débrouiller, donc cela reste tout de même crédible (à l’exception peut-être de Kosh, quasi parfait dans son rôle de grand frère protecteur et « droit dans ses bottes »). J’ai particulièrement apprécié que Vincent Villeminot nous épargne ce que l’on retrouve bien trop souvent dans ce genre : les atermoiements rose guimauve de certains personnages. Ici, ils agissent. Ils doutent parfois, bien sûr, mais sans que cela s’étale sur des pages et des pages.
Alors oui, ce n’est pas de la grande littérature, oui on se doute un peu que les scènes d’action devraient globalement se finir dans le bon sens, et oui il y a par moment quelques petits raccourcis faciles, mais il n’empêche que cela fonctionne, que ce roman se lit d’une traite, sans reprendre son souffle, et que pour moi, c’est une réussite ! Alors vivement le tome 2 !
Dans ce roman « young adult », la pluie tombe sans fin, et cinq enfants et adolescents se retrouvent seuls, au milieu des flots qui détruisent tout. Ils vont devoir se battre, pour survivre d’abord, puis pour rester ensemble malgré tout.
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Le récit tout d’abord est diablement efficace, avec un rythme parfaitement maitrisé ; cela va vite, très vite, de plus en plus vite, sans fioriture mais avec réalisme. Les éléments les plus violents sont bien présents, même si édulcorés pour certains (ou plutôt adaptés à l’âge moyen des lecteurs potentiels) : meurtres, phénomènes de foule, violence, pillages, …Les scènes sont franchement bien décrites, sans fioritures, réalistes, qu’il s’agisse de l’eau qui monte, de la foule en attente de porte de sortie, des paysages transformés (difficile d’être plus précise sans spoiler, ce que je me refuse à faire !), ou bien des affrontements parfois inévitables entre les héros et ceux qui veulent les stopper, les voler, les éliminer.
Comme dans toute situation de crise, l’auteur propose la palette complète des réactions humaines : ceux qui vont aider, ceux qui vont profiter, ceux qui vont magouiller, ceux qui vont vouloir dominer, ceux qui vont se laisser dominer pour survivre. Les protagonistes principaux ont leurs spécificités propres, certes pas toujours subtiles, mais il s’agit d’enfants et adolescents, qui doivent se débrouiller, donc cela reste tout de même crédible (à l’exception peut-être de Kosh, quasi parfait dans son rôle de grand frère protecteur et « droit dans ses bottes »). J’ai particulièrement apprécié que Vincent Villeminot nous épargne ce que l’on retrouve bien trop souvent dans ce genre : les atermoiements rose guimauve de certains personnages. Ici, ils agissent. Ils doutent parfois, bien sûr, mais sans que cela s’étale sur des pages et des pages.
Alors oui, ce n’est pas de la grande littérature, oui on se doute un peu que les scènes d’action devraient globalement se finir dans le bon sens, et oui il y a par moment quelques petits raccourcis faciles, mais il n’empêche que cela fonctionne, que ce roman se lit d’une traite, sans reprendre son souffle, et que pour moi, c’est une réussite ! Alors vivement le tome 2 !
http://desmotssurunepage.eklablog.com/un-roman-young-adult-reussi-a128771892
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