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Les pirates de la Mer Rouge : souvenirs de voyage / par Karl May ; traduit de l'allemand par J. de Rochay Date de l'édition originale : 1914 Ce livre est la reproduction fidèle d'une oeuvre publiée avant 1920 et fait partie d'une collection de livres réimprimés à la demande éditée par Hachette Livre, dans le cadre d'un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, offrant l'opportunité d'accéder à des ouvrages anciens et souvent rares issus des fonds patrimoniaux de la BnF.
Les oeuvres faisant partie de cette collection ont été numérisées par la BnF et sont présentes sur Gallica, sa bibliothèque numérique.
En entreprenant de redonner vie à ces ouvrages au travers d'une collection de livres réimprimés à la demande, nous leur donnons la possibilité de rencontrer un public élargi et participons à la transmission de connaissances et de savoirs parfois difficilement accessibles.
Nous avons cherché à concilier la reproduction fidèle d'un livre ancien à partir de sa version numérisée avec le souci d'un confort de lecture optimal. Nous espérons que les ouvrages de cette nouvelle collection vous apporteront entière satisfaction.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr
Dans le désert tunisien, le narrateur, avatar de Karl May, voyage en compagnie d'Halef, serviteur musulman particulièrement fervent qui veut lui témoigner son affection en essayant de le convertir à l’Islam. En chemin, les deux hommes découvrent le cadavre d’un Français dévoré par les vautours… Sur les bords du Nil, une réputation de médecin exceptionnel est attribuée à l’auteur qui a pu soigner certains malades à l’aide de quelques granules d’homéopathie. Un notable lui demande de sauver son épouse atteinte de neurasthénie. Mais celle-ci n’est pas ce qu’elle paraît être… Parvenu aux bords de la Mer Rouge, Karl May est capturé par une bande de pirates avant d’être libéré par Halef et de faire la connaissance d’un autre voyageur un Autrichien rentrant de Bombay et se dirigeant vers Trieste. May veut à tout prix visiter La Mecque et Médine où il risque de trouver la mort s’il est découvert, car les deux villes saintes sont interdites aux « infidèles ».
« Les pirates de la Mer Rouge » est un roman d’aventures et de voyages en quatre parties comme on n’en écrit plus depuis bien longtemps. Le héros est une sorte de chevalier sans peur et sans reproche qui arrive toujours à se sortir des situations les plus inextricables. Presque un super-héros, il est capable de mettre au défi toute une bande de fines gâchettes de réussir à l’atteindre en usant de dons de cavalier hors pair ou de combattre et de venir à bout d’un lion qui terrorisait toute une région. On n’est pas loin de la bande dessinée. L’ouvrage, fort plaisant à lire néanmoins, reste intéressant moins par les rebondissements nombreux que par la description de tribus de bédouins passant leur temps à guerroyer les unes contre les autres, à piller, razzier, rançonner les voyageurs, mais toujours avec courage et panache. Karl May ne cache pas son admiration pour ces gens. Les rôles de méchants sont d’ailleurs toujours tenus par des non-musulmans et en particulier par un Arménien vicieux et retors et par un Grec tout aussi fourbe. Tous se déguisent en bédouins, font illusion aux Arabes, mais pas à Karl May. Si l’on en croit la biographie de Wikipédia, l’auteur n’aurait pas accompli le dixième des voyages qu’il décrit dans ses ouvrages. Si c’est le cas, il s’est bien documenté tant les détails véridiques sont nombreux !
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