Quelles seront vos prochaines lectures ?
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Quelles seront vos prochaines lectures ?
Léon Gaumont, Charles Pathé, Georges Méliès, Louis et Auguste Lumière ou Alice Guy…. Les pionniers du cinéma.
Leur histoire est là, entre ces pages. Rivalités, ruine ou fortune, drames, exploits… les débuts de cette machine du diable ont été mouvementés. Il y a ceux qui y ont cru tout de suite, ceux qui y ont vu le démon, ceux qui ont cherché à en tirer profit ou ceux qui ont investi à perte…
Ces noms résonnent à nos oreilles et leur histoire vaut le détour. Le regard de la société sur cette invention est particulièrement intéressant. L’incendie du Bazar de la Charité causé par la lampe d’un projecteur n’aidera pas à faire évoluer le regard posé sur le cinématographe.
Le dessin de Jean-Baptiste Hostache est impressionnant, il pose parfaitement le contexte historique. Il est élégant, soigné, les couleurs vintage conviennent à merveille. C’est une réussite couplée à un objet-livre magnifique : qualité du papier, couv… bravo encore @ruedesevres !
Une belle épopée que celle des débuts du cinéma racontée dans un superbe album ! Encore une suite à attendre…
Les cinémas Pathé Gaumont, un nom de chaîne de cinémas présente partout en France. Mais à l’origine, à la fin du 19e siècle, ces deux patronymes étaient bien loin d’être accolés.
En effet, Louis Gaumont et Charles Pathé étaient des ennemis. Leur champ de bataille, le cinéma. Ou plus exactement ce qui allait devenir le cinéma.
Dans les années 1890, il est au départ question de phonographe, une machine qui permet d’écouter de la musique comme à l’Opéra. Alors que certains se penchent sur le développement du son, comme Charles Pathé qui a décidé de vendre ces machines, d’autres comme Louis Gaumont veulent miser sur la photographie.
Mais en quelques années de nouvelles inventions vont révolutionner cette fin de siècle.
Le phonoscope, le bioscope, le kinétoscope, le cinématographe, les inventeurs tels que les frères Lumière ou Thomas Edison font évoluer la technique de l’image qui bouge, avec l’arrivée des pellicules souples.
Si les appareils pour filmer et projeter se perfectionnent en continu, il faut prévoir les projections à grande échelle.
C’est ainsi que Pathé monte en 1895 un réseau de distribution dans les foires, qui sera concurrencé cinq ans plus tard par la construction de la première salle de cinéma à Paris, le Gaumont Palace.
La production de film s'accroît elle-aussi avec l’apparition de studios de cinéma, organisant des tournages sur lesquels il y aura des figurants.
Des réalisateurs comme Alice Guy se lancent dans la création de films d’envergure.
Terminé le film avec caméra fixe des Frères Lumière filmant l’entrée du train dans la gare La Ciotat.
Une bible, voilà ce qu’est ce tome 1 de “Les Pionniers”. Tout ce que vous voulez savoir sur les origines du cinéma se trouve dans ce très intéressant album. Couvrant les années 1894 à 1907, il met en lumière (facile !) tous les acteurs, ainsi que leurs découvertes, qui ont chamboulé à tout jamais le monde de l’image.
Un incroyable travail de recherche et visuel, fait par Guillaume Dorison, Damien Maric et Jean-Baptiste Hostache, le tout projeté dans un très bel objet livre.
La prochaine séance reprendra avec un tome 2 qui promet d'être riche.
Aujourd'hui le cinéma fait partie de notre vie, dans les salles, à la télévision, sur les chaînes spécialisées... Partout... Mais que savons nous vraiment de son histoire. 1890, en France, c'est le début de l'exploration de l'image mais c'est véritablement en 1895 que tout explose (sans jeu de mots) grâce aux Frères Lumières. Louis Gaumont, Charles Pathé, Georges Méliès, Louis et Auguste Lumière ou Alice Guy sont ces Pionniers... Les clans s'opposent, les visions diffèrent, la guerre fait rage pour être le plus influent.
J'aime le cinéma mais finalement, excepté ce que j'ai retenu des cours d'Histoire (pas grand chose au final), je ne connaissais pas les dessous de l'émergence du Septième Art. Les auteurs nous montrent que cet Art, qui nous fait rêver aujourd'hui, ne s'est pas fait sans casse, sans trahison, chacun voulant à tout prix prendre la pas sur l'autre. Côté graphisme j'aime beaucoup ce style qui nous plonge directement dans cette époque.
Sans plus attendre, la séance peut commencer et je ne regarderai plus jamais comme avant les deux grandes enseignes qui règnent sur le cinéma français. Instructif et beau, j'ai très envie de lire la suite de cette passionnante histoire.
La fin du XIXème siècle est propice aux inventions, aux brevets, notamment dans la photographie et le son et ce qui deviendra le cinéma. De jeunes hommes et femmes tentent de monter des entreprises, de tirer profit de ces inventions pour s’enrichir. Parmi eux, Léon Gaumont et Charles Pathé qui vont pendant des années, se tirer dans les pattes, faire preuve d'ingéniosité pour supplanter l'autre, faire appel à des inventeurs et à des artistes de génie dont Alice Guy pour Gaumont et Georges Méliès pour Pathé. C'est la naissance d'un nouvel art qui attire toutes les peurs et les scepticismes voire les sarcasmes, freiné par l'incendie du bazar de la charité dû à une lampe à éther sur le projecteur.
Ce sont les seize années de 1891 à 1907 et la conquête des États-Unis que raconte cet album. Très documenté, il complète le Alice Guy de Catel et Boquet qui lui, se focalisait sur la réalisatrice. Il explore la difficile relation entre Gaumont et Pathé, la rivalité où presque tous les coups sont permis. Méliès et Alice Guy se servent de la notoriété des deux groupes et de leurs financements, mais ils sont circonspects quant aux querelles et à la naissance d'un cinéma qui doit rapporter au détriment de l'art et de la création. Les hommes d'affaires parlent déjà de reproduire ce qui a marché pour rentabiliser.
C'est un très bel album, assez dense mais facile d'accès autant dans les dialogues que dans les dessins (Jean-Baptiste Hostache) et les informations sur les différents procédés et inventions qui ont participé à la naissance du cinéma. Presque cent cinquante pages pour ce premier tome qui a dû nécessiter un boulot de titan pour rassembler la documentation (documentation et contexte historique : Damien Maric), la synthétiser et la scénariser (Guillaume Dorison).
La bande dessinée s’ouvre sur un drame, sur une tragédie qui a marqué de Paris de la fin du XIXème siècle. C’est par une planche puissante peuplée de cendres et de fumée que commence cette bande dessinée. Le cinéma a été accusé, en tant qu’invention, d’être la cause de cet incendie. La puissance émotionnel de l’événement provoque un flash back pour comprendre les prémices du cinéma. Pour cela, il faut saisir des personnalités fortes dont le nom a survécu, Gaumont ou Pathé, et dont on a parfois oublié qu’il s’agissait d’aventuriers financiers. Le cinéma qui n’a pas encore ce nom-là intrigue beaucoup. Il est entouré d’espoirs et d’envie de réussites. Léon Gaumont, Charles Pathé, les frères Lumière ou encore Georges Méliès veulent réussir. Certains en gagnant de l’argent, d’autres en inventant de nouvelles images, en créant un nouveau monde.
A cette liste, s’ajoute Alice Guy, première réalisatrice dont le nom retrouve peu à peu sa place dans l’histoire de l’art, grâce notamment à la bande dessinée. C’est cette petite troupe de fortes personnalités, de personnages habités par leur intuition et qui assument leur rivalité, que les auteurs suivent pour raconter la création technique, industrielle et artistique du cinéma. C’est une grille de lecture assez complète que nous propose cette bd et c’est ce qui est réjouissant. Il y a les producteurs, les tenants d’une ligne plus artistique (Méliès et Alice Guy) et les défenseurs d’une création documentaire. On est ainsi au cœur de l’euphorie et d’une certaine folie. De cet enthousiasme, est né le cinéma. Les auteurs restent près de leur personnages, parvenant à les saisir en quelques cases. Les scènes courtes et révélatrices s’enchaînent, esquissant la ronde des premiers·ères créateurs·rices du 7ème art.
Dans une reconstitution précise et dépouillée, les auteurs mettent en scène des hommes et des femmes qui ont transcendé le réel et sont partis de presque rien. Les êtres ont des postures finement dessinées, on sent leur détermination, leur charisme, l’attractivité qu’ils peuvent dégager. Cette énergie faite de passion, de mauvaise foi, d’une intuition folle, se dégage de la mise en scène qui, des scènes de tribunal aux cafés transformés en studios en passant par les rues de Paris ou les expositions universelles, montre avec rythme l’installation du cinéma dans la culture française.
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