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Florence Bécar assemble dans ce recueil des fragments comme on le ferait des éléments d'un mobile. Elle tente de trouver une continuité où les thèmes se font écho ; un équilibre entre famille et silence, quotidien et immobilité d'un paysage, éclat d'une rencontre, bribe attrapée en chemin. Son écriture consiste à lier avec le fil des mots, silences, oublis, absences et ce qu'elle glane en chemin. Travail de suture, reprise, couture afin de ravauder les ruptures dans la continuité du temps. Temps mort littéralement. Le plus difficile dans ce travail d'écriture est l'assemblage des fragments par quelques fils invisibles. Si la gaufre saupoudrée de sucre glace côtoie la page blanche c'est que le quadrillage invite au rapprochement. Comme la neige en son blanc irréprochable. Quoique. Son texte n'en dit pas plus dans un souci - une nécessité intérieure - de rester à la frontière du dicible, d'en dire moins plutôt que plus, de ménager un espace de poésie, une respiration, une halte, un repos.
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