80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Le tableau que dresse Colette Devineau de son parler natal est davantage le résultat d un attachement, d une pratique quotidienne que d une étude. Ses compatriotes de l île sont eux-mêmes très attachés aux parlers locaux dont ils aiment à montrer les différences de Barbâtre à Noirmoutier-en-l Île, « la Ville », en passant par La Guérinière et L Épine. Mais de la Fosse à l Herbaudière et au Vieil, c est bien la même famille de parlers et le « parentajhe » s étend même aux « Daniuns » du « Continent ». Voici donc un témoignage sur une langue qui ne veut pas mourir. Il commence par un vocabulaire, avec beaucoup de mots acclimatés : la dune est un « pae » qui dans le Bocage est une colline, un « puy » en français. Le « trér » désigne ici un muret, ailleurs une hauteur. On va à « l arëe » ou à « l aràie », à la plage. L auteure nous présente un large échantillon d expressions et de façons de dire qui sont aussi des façons de penser. Et ici, on pense beaucoup avec la mer : un porteur surchargé est « charjhai a coulér bas ». On fera un tour par les marais salants et le langage des sauniers. Les poésies, légendes et récits qui terminent le recueil montreront que cette langue est capable de littérature. Les moins experts trouveront des traductions. Ce livre s adresse à tous les amoureux de l île : il y a les paysages, les monuments, et il y a la langue, ce « patrimoine immatériel ».
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