Un vieil homme assis sur un banc confie l'histoire de sa vie à un passant qu'il ne connaît pas. De sa jeunesse pauvre et marquée par la guerre à l'écriture et aux succès littéraires, jusqu'à son entrée dans la pègre, c'est une trajectoire anguleuse qui se dessine dans son récit. De métamorphose en métamorphose, son destin est celui d'un caméléon passant de l'ombre à la lumière et, à nouveau, de la lumière à l'ombre. Avec ce roman porté par une langue colorée, vivante et vibrante, Gaëtan Panzica apporte une bouffée d'air frais à la littérature contemporaine.
Il était une fois un vieux monsieur assis sur un banc, avec un ballon, qui racontait ce qui semblait être sa vie, à un inconnu un peu estomaqué (ou à lui-même : allez savoir ! …)
Un père et une mère qui viennent respectivement d’Alpha et d’Omega, deux espèces différentes, dont l’union et la procréation sont totalement prohibées. Les voici donc obligés de se cacher des autres, et jamais ils ne sortent ensemble … Leur progéniture (le vieux monsieur) ne peut pas non plus mettre les pieds dehors, c’est bien trop risqué ! Il vivra longtemps avec eux, tel un enfant – et ce, jusqu’à un âge relativement avancé …
Une histoire peu banale, qui tout d’abord déstabilise « un brin » le lecteur. Une intrigue construite en quatre tableaux, eux-mêmes constitués de très courts chapitres. Année après année, nous suivons le parcours du combattant du héros : les échecs puis l’écriture de son livre à succès (« Les palabres » – qui deviendra également un triomphe cinématographique) Mais de mauvaises fréquentations l’ont aussi détourné du droit chemin …
Un roman atypique auquel – bizarrement – on s’attache, au fur et à mesure des pages, tant c’est inattendu ! C’est un peu déjanté, plutôt original (et symbolique, bien sûr !)
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