Les livres conseillés par nos lecteurs et bloggeurs - été 2017
Abandonnée par sa famille dans le désert australien, Leonora est une miraculée. Confiée à un orphelinat, la fillette tisse une amitié aussi forte qu'éphémère avec un petit irlandais rebelle, James O'Reilly. Mais leurs chemins se séparent lorsque Leonora est adoptée par les Fairfield, un couple d'industriels américains.
Des années plus tard, c'est une belle héritière qui débarque sur les terres australes, au bras de son époux, le séduisant et ambitieux Alex Harrington, chargé de gérer la mine des Fairfield. Mais alors que le couple s'installe dans sa nouvelle demeure de Wanjarri Downs, Leonora croise le chemin de James, embauché pour diriger le ranch. Les retrouvailles sont délicates : leur amitié, toujours aussi forte, doit rester secrète car Alex ignore tout du passé de Leonora. Mais comment résister à cette force qui semble pousser Leonora irrémédiablement dans les pas de James ?
Leonora veut divorcer, cesser cette mascarade ; ses sentiments pour Alex sont morts. Mais ce dernier mis au défi par sa femme, harcelé par les mineurs qui se mutinent contre lui, va bientôt laisser éclater une violence folle, terrible, dont personne, pas même James, ne sortira indemne...
Les livres conseillés par nos lecteurs et bloggeurs - été 2017
Abandonnée par sa famille dans le désert australien, Leonora est une miraculée. Confiée à un orphelinat, la fillette tisse une amitié aussi forte qu'éphémère avec un petit irlandais rebelle, James O'Reilly. Mais leurs chemins se séparent lorsque Leonora est adoptée par les Fairfield, un couple d'industriels américains.
Des années plus tard, elle revient sur les terres australes, au bras de son époux, Alex Harrington, chargé de gérer la mine des Fairfield. Mais alors que le couple s'installe dans sa nouvelle demeure de Wanjarri Downs, Leonora croise le chemin de James, embauché pour diriger le ranch. Les retrouvailles sont délicates : leur amitié, toujours aussi forte, doit rester secrète car Alex ignore tout du passé de Leonora. Mais comment résister à cette force qui les pousse l'un vers l'autre et vaincre la puissance de son mari?
Très vite j'ai été emportée dans le bush australien,avec son sable, sa chaleur et je me suis prise d'affection plus plus plus pour Leonora et James.. J'ai adoré suivre leur évolution dans les malheurs de chacun, puis leurs sentiments. Le style de Harmony Verna m'a fait penser à d'autres auteures que j'adore: V Hislop, C Samartin et S Lark. L'histoire est poignante, dure (les héros et les personnages secondaires ne sont pas épargnés par les dures réalités de la vie), et j'ai eu du mal à fermer le livre, trop vite fini.....
En Australie, au début du 20ème siècle, James et Léonarda sont 2 orphelins qui se rencontrent à l'orphelinat sous l'égide du père Mc Intyre. La petite fille ne parle pas depuis son abandon qui l'a traumatisé. James est arrivé à l'âge d'une semaine et a été élevé par l'homme d'église qui le considère comme son fils. Ce dernier est lui-même à l'écart des autres enfants, il n'a aucun ami et un lien très fort se tisse entre lui et la petite fille.
La vie à l'orphelinat s'écoule à peu près sereinement pendant quelques années jusu'à ce que James parte avec sa tante et son oncle, la seule famile qui lui reste, tandis que Léonarda est adoptée par un couple de riches américains qui la font passer pour leur nièce.
Qualques années plus tard, James et Léonarda se retrouvent : elle vit un mariage malheureux, lui est intendant dans son ranch. Les liens forts du passé n'ont pas disparus et la force de leur attachement est plus que présent.
Dès les premières pages du livre, mon coeur s'est serré et plusieurs fois les larmes me sont montées aux yeux.L'Australie est alors un pays encore sauvage, bien que magnifique et grandiose et la vie y est rude.
Je ne connaissais pas cette auteure et j'ai retrouvé une écriture similaire avec celle de Sarah Lark (dont je vous recommande la série le pays du nuage blanc).
Les descriptions sont très précises. La rudesse de la vie alors y est très bien décrite sans verser dans le mélo malgré la tristesse de certains passages. Les thèmes de l'orphelinat à cette époque, de la vie des mineurs, la pauvreté y sont abordés.
J'ai vraiment adoré cette lecture et j'ai eu un gros coup de coeur avec 2 bémols toutefois : l'épilogue qui arrive bien trop vite à mon goût et qui masque une partie de l'histoire qui aurait mérité d'être écrite, et certains passages inégaux. de plus, le personnage de Ghan qui revient tout au long de l'histoire, depuis les premières pages, comme un fil rouge aurait mérité une autre implication dans la vie de Léonarda et une autre fin. L'accent est plutôt mis sur le personnage de Léonarda qui fait face comme elle peut aux événements difficiles et douloureux de sa vie.
Ce roman reste pour moi un gros coup de coeur (je me répète!). C'est une belle fresque sauvage et romanesque qui vous dépaysera!
Les orphelins du bout du monde est une sublime histoire qui nous propulse au début du XXe siècle, dans une Australie profonde, entourée d'aborigènes, de kangourous, d'une nature sauvage mais somptueuse, avec un orphelinat au très loin où Leonora et James nous attendent.
Dans la première partie, on découvre Leonora, petite fille, muette, depuis que son père l'a abandonnée dans le désert et sauvée in extremis par le vieux vagabond Ghan, qui l'a confie à un orphelinat. Les premiers jours vont être assez durs pour elle, car les petits résidents ne seront pas très sympatiques et n'hésiteront pas à l’embêter, la provoquer et lui faire des petites vacheries. Heureusement que James, un petit irlandais rebelle, bien plus âgé, va la protéger. Une amitié très forte va se tisser entre les deux enfants, jusqu'à ce que Leonora se fasse adopter par les fairfield, un couple d'américain. Quittant les terres chaudes australiennes pour l'Amérique ; là-bas, la fillette recevra une éducation stricte pour être une jeune femme de la haute à marier. Quant à James, lui, se fera adopter par une tante.
Dans la deuxième partie, Leonora revient sur ses terres australes, mariée à Alex Harrington, un homme très, très ambitieux voire dangereux par son côté pervers narcissique et bras-droit des Fairfield, pour commencer une nouvelle vie. Lui, je l'ai complètement détesté. Je n'ai pas aimé son comportement envers sa femme qui met beaucoup trop de temps pour sortir de son emprise et envers les autres, employés...
Dès les premières pages, on sait que l'histoire sera intense et riche en émotion, et qu'il sera presque impossible de lâcher le morceau. Et c'est d'ailleurs ce qui s'est passé avec moi, car la plume de l'auteure est véritablement belle, addictive, fluide et douce à la fois. Les personnages sont attachants et pourtant vont vivre des moments tragiques pour se retrouver. Quelques scènes sont dures quand l'auteure pointe du doigt le mode de vie des aborigènes et le regard que verse l'homme blanc envers eux. La réalité refait surface, par moments. Alors oui, Les orphelins du bout du monde est un roman où l'amour doit triompher, mais on y retrouve aussi une petite intrigue, un peu de suspens, de l'aventure, de la trahison, des tragédies et j'en passe. En gros, nous avons droit à de bons ingrédients pour en faire une jolie histoire captivante qui tient en haleine. Quant à la romance, elle arrive très tardivement puisque tout est d'abord centré sur la vie des protagonistes bien avant la rencontre, une fois adultes.
C'est pour moi un roman d'été qui se savoure, tranquillement, sans prise de tête et que je vous recommande !
Les orphelins du bout du monde est un livre très réussi. J'ai beaucoup aimé.
L'histoire est vraiment touchante et très bien écrite.
On se laisse embarquer par l'histoire de ces deux orphelins qui ont des destins différents !
Nous avons tous les ingrédients d'un bon roman ! De l'amour, de la passion, et beaucoup d'émotions.
Avec un côté historique très intéressant sur l’Australie et l’Angleterre dans les années du début du XXe siècle, c'est une histoire passionnante et joliment romancée.
Je le conseille !
C'est une belle lecture dépaysante et captivante.
Quelle belle lecture ! C’est pleine d’émotions que j’ai vu défiler à toute vitesse les chapitres de ce roman de presque 600 pages. Mon cœur commence à peine à ralentir quand je commence cette chronique…
Il existe des histoires dans lesquelles l’attachement aux personnages nous fait ressentir un panel de sentiments variés, nous transporte puissamment dans le décor et dans la vie des protagonistes, nous rappelle même parfois des bribes de la nôtre ou de celle d’un proche. Ainsi, on s’identifie, on grimace, on sourit, on aime, on déteste, on vit à travers notre lecture. Et ce roman en fait partie, sans aucun doute.
(abandon de Leonora) « Ils arrivèrent à hauteur d’un eucalyptus solitaire qui se dressait sur la terre aride, ses feuilles étroites grises de poussière. (…) Il la fit asseoir en retirant la main de la sienne. Les yeux vitreux, il décrocha de sa ceinture la gourde cabossée et la posa par terre, à côté d’elle. Et puis il se détourna, fit un pas, puis deux. Elle le vit se passer les mains dans les cheveux, les laisser tomber sur son cou. À l’affaissement des épaules, au vacillement des jambes, elle crut qu’il allait tomber. Mais non, il continua. Sa silhouette devint de plus en plus petite et ne fut bientôt plus qu’un point sombre. Ensuite, plus rien. Il s’évanouit dans l’air vibrant de chaleur. »
Nous suivons Leonora et James depuis l’enfance et leur condition d’orphelins jusqu’à l’âge adulte, à travers les épreuves de leur vie mais aussi leurs espoirs. La compassion et la tendresse nous enveloppent quand nous devenons témoins de ce début d’amitié entre eux, de ce lien qui jamais ne se perdra tout au long du récit, même s’ils sont séparés étant encore enfants. L’un restant en Australie, l’autre étant exilée en Amérique par sa famille d’adoption. Mais ce fil solide qui les lie – tel un pacte fraternel invisible mais immuable -, se verra entaillé à de nombreuses reprises, prêt à céder sous les assauts, même quand plusieurs années plus tard le destin les réunit sur les terres australes. Rien est facile et pourtant on ne cesse de croire en un avenir meilleur pour eux. On le désire du plus profond de notre âme, même si l’auteure sait nous faire douter. Ainsi, qu’en sera-t-il de la vie de ces deux écorchés au grand cœur ?
Ce roman en six parties nous dévoile les grandes étapes de la vie de nos deux personnages : l’abandon, la rencontre, une nouvelle vie qui se dessine mais qui les sépare, l’émancipation par le travail et le mariage, les retrouvailles et leur lot de hauts et de bas. Je ne me suis pas ennuyée une seconde, au contraire. Le récit est rythmé de péripéties, d’émotions qui nous bousculent tantôt dans l’indignation, la tristesse, tantôt dans la joie, l’espérance et l’amour. C’est à la fois un récit historique, une épopée qui nous fait indéniablement voyager dans ce pays magnifique qu’est l’Australie, et aussi une romance (mais pas niaise, ça non !). Un roman complet qui émeut forcément.
« Il lui aurait fait l’amour à même le sol, sous la couverture noire de la nuit. Ils auraient ajouté leurs gémissements à la symphonie nocturne, et leur plaisir aurait fait vibrer la terre. »
L’écriture est très agréable, les chapitres sont souvent courts, les mots se laissent dévorer avec aisance. Ceci est le premier roman de Harmony Verna et je lui tire très sincèrement mon chapeau. Il est fort bien construit et laisse le lecteur dans la poussière rouge et la chaleur des terres australiennes. Il nous laisse le cœur haletant de tout ce que l’on a vécu aux côtés de Leo et James et c’est avec regret que nous les quittons.
En deux mots : lisez-le ! Si vous aimez voyager, si vous affectionnez les histoires humaines, si vous appréciez le côté historique (ici, la guerre, les conditions des travailleurs dans les mines, la traite des aborigènes mais aussi la place de la femme au début du XXème siècle), ce roman est pour vous. Vous m’en direz des nouvelles !
Ma chronique sur mon blog : https://ducalmelucette.wordpress.com/2017/07/02/lecture-les-orphelins-du-bout-du-monde-de-harmony-verna/
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