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Les origines de l'insécurité en République centrafricaine de 1889 à 2014

Couverture du livre « Les origines de l'insécurité en République centrafricaine de 1889 à 2014 » de Dieudonné Kpamo et Gerard Deganendji et Maurice Guimendego et Emmanuel Kouroussou Gaoukane aux éditions Complicites
Résumé:

"Après la mort tragique du feu Barthélemy Boganda, fondateur de la République centrafricaine, le pays plongea dans un cycle de violences et d'incertitudes politiques. L'octroi de l'indépendance, le 13 août 1960, n'arrangea guère la difficile problématique de succession. Le premier coup d'État de... Voir plus

"Après la mort tragique du feu Barthélemy Boganda, fondateur de la République centrafricaine, le pays plongea dans un cycle de violences et d'incertitudes politiques. L'octroi de l'indépendance, le 13 août 1960, n'arrangea guère la difficile problématique de succession. Le premier coup d'État de la nuit de la Saint Sylvestre, du 31 décembre 1965 au 1er janvier 1966, vint confirmer cet état de fait. Cet évènement marqua en même temps le début des crises qui vont jalonner la vie politique en République centrafricaine. En 1979, Jean Bédel Bokassa, à la tête de l'État depuis quatorze années, se fit renverser grâce à l'appui de la France par David Dacko, son propre cousin.





Celui-ci resta à peine deux ans au pouvoir et se fit démettre par le général d'Armée, André Kolingba. Cette situation ne s'arrêtera plus, car précisément Ange Félix Patassé, alors élu démocratiquement président de la République fut, à son tour renversé par François Bozizé, le 15 mars 2003. Comme cela ne suffit pas, l'adage qui confirme la règle dit que : « Celui qui tue par l'épée, meurt par l'épée », François Bozizé fut renversé à son tour par Michel Djotodia, le 24 mars 2013.

De tout temps, les Centrafricains vivent trempés dans une ambiance d'insécurité permanente et dont la plupart de nos compatriotes n'ont pas conscience. Depuis 2012, une crise militaro politique sur fond de confessionnalisme exalté est en train de déchirer le pays. C'est là, l'insécurité. Tous les chefs d'État, sans exception, qui se sont succédé de 1960 à 2014, n'ont pas pu résorber la question de l'insécurité. Le non-respect de la constitution, des institutions de la république et des principes de la démocratie constitue un facteur de crise, elle-même génératrice d'insécurité pour la communauté nationale.
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