80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
« Ombre. D'une aile de chauve -souris, d'un sycomore à midi, d'un frêne sous un clair de lune falot, englobées dans la plus grande ombre qui soit. L'ombre de la nuit. L'ombre de ce que j'étais. Je suis l'anomalie suprême, une absence désormais. Un rien ou presque, l'ombre d'une ombre, le souvenir d'un souvenir, le mien. Un chien errant promène ma botte en caoutchouc, l'enterre dans le carré de pommes de terre, la ramène à la surface, l'enterre de nouveau. » Nous sommes en Irlande dans les années 50. Nina meurt, sauvagement tuée par George. Spectre désormais, elle évoque son enfance au tout début du siècle - elle avait trois ans en 1900 - dans cette vaste demeure sur les berges de la rivière Boyne. Son amitié indéfectible pour Janie et George, gamins de paysans. L'arrivée, à ses dix ans, de Gregory, son demi-frère dont on lui avait caché l'existence. La passion que George éprouve pour elle et les contours troubles de ses propres sentiments : aime-t-elle Gregory, aime -t-elle George ? La première guerre mondiale qui vient briser la quiétude, sa découverte du théâtre qui lui offrira l'issue salvatrice et son retour, à 50 ans, sur les terres de son enfance pour découvrir George en proie à la folie.
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