80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
J'ai été plantée dans la même terre que les arbres de mon pays, arrosée de la même eau, pétrie des mêmes senteurs. Là où l'on aime, une parcelle de notre âme reste collée, comme ces affiches qu'on n'arrive jamais à enlever complètement quand on s'en va. On en retrouve sur les herbes du jardin, au portail de l'horizon, et dans la tiédeur des soirs d'été. On en retrouve sur les poignées de la porte des classes que nous avons ouvertes et ouvertes sur les visages de nos enfants pour partager avec eux du meilleur. Et puis surtout à l'angle des tableaux blancs où nous avons dessiné pour eux des ailes qui nous emmenaient vers nos terres intérieures, là où l'on va plus loin qu'en bateau. Et aussi à la jointure des lampadaires sous lesquels nous vivons pendant qu'il en est temps.
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