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Qui peut prétendre échapper à la bêtise Descartes écrit que le « bon sens est la chose du monde la mieux partagée ». Le philosophe était optimiste. Sans doute avançait-il cette affirmation, non pas d'après ce qu'il avait pu observer, mais en fonction de ce qu'il appelait de ses voeux.
Car, à un esprit simplement soucieux de réalisme, il semblera moins aventureux de souligner qu'en vérité c'est la bêtise qui est la chose la plus partagée.
Elle devient redoutable quand la méchanceté s'en mêle car, si la bêtise qui nous prend par défaut doit être excusée, celle qui se revendique doit être condamnée. C'est ainsi que Nietzsche donna à la philosophie la mission de « nuire à la bêtise ».
Malgré l'ampleur de la tâche, ils sont nombreux, de La Rochefoucauld à Robert Musil, à avoir condamné sans relâche les sots et les méchants de ce monde, les combattant par la satire, la comédie ou l'analyse philosophique. Une chose est sûre : la verve avec laquelle écrivains et philosophes les ont dénoncées est en elle-même revigorante et donne tout son sens à cette citation de Beaumarchais : « Je me presse de rire de tout, de peur d'être obligé d'en pleurer.
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