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Les mots du génocide met en lumière les mécanismes linguistiques qui mènent à la mort et survivent au mal perpétré : des mots détournés pour préparer le crime et des euphémismes pour le masquer, des mots dissimulés entre les lignes qui servent aux négationnistes pour nier les paroles des rescapés, tressées d'indicible.
Il faut lire ces mots, les traduire, en débattre et les transmettre par une sorte d'apprentissage afin d'éviter confusion, double langage, propagande et manipulations de toutes sortes. Issu d'une série de rencontres qui ont eu lieu à L'arc (Littérature et atelier de réflexion contemporaine), à Romainmôtier, cet ouvrage part du témoignage de Victor Klemperer sur la langue du IIIe Reich pour entamer une réflexion sur les rapports entre langage et génocide, ou comment les mots participent de la logique et de la mise en application du plus grand des crimes.
Les contributions ici réunies, signées par des écrivains, des philosophes, des journalistes, des psychanalystes et des témoins rescapés, abordent ces terribles événements dont on ne se détournera jamais : la Catastrophe des Arméniens, la Shoah, la guerre en ex-Yougoslavie et le génocide des Tutsi au Rwanda.
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