80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Manon ne se connaît pas. Le regard des autres lui renvoie un reflet déformé d'elle-même.Aux yeux de son père, elle n'existe pas, sa mère ne manifeste aucun soutient à son égard et c'est dans le silence, parmi ses camarades, que grandit la jeune fille. Loin de son entourage, elle va pouvoir reconstituer le puzzle de sa vie, prendre confiance en elle, goûter au sentiment d'appartenance à une famille et choisir plutôt que subir. En s'éloignant ainsi, peut-être saura-t-elle également recoller les morceaux d'une image faussée et tronquée.Christelle Rodet enseigne à l'école élémentaire. Pour écrire, elle puise son inspiration dans les récits de vie qu'elle saisit à la volée, mais aussi dans la nature. Véritable thérapie pour l'auteure, les grands espaces l'invitent à un retour à soi, à faire preuve d'une bienveillance inconditionnelle et offrent à ses personnages un sentiment d'apaisement. À travers ses poèmes, l'auteure se glisse dans l'écorce des arbres : ils ne disent jamais un mot, mais sont pourtant détenteurs d'une grande sagesse et d'une résilience impressionnante. Après Le charme du bouleau (2020), Mi-fugue mi-raison (2021), Le lien des chênes (2022), elle publie aujourd'hui Les mots de l'hêtre.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année