Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
1943, en pleine guerre du Pacifique, la Corée se trouve sous occupation japonaise. Sun, 16 ans, est vendue par ses parents adoptifs comme esclave sexuelle à l'armée japonaise basée en Chine. Après avoir vécu 60 ans loin de son pays, Sun revient sur sa terre natale. L'histoire d'une " femme de réconfort " qui en dit long sur l'histoire avec un grand H.
Cette bande dessinée dense relate l'histoire de vie d'une femme, Oksun, confrontée à des circonstances extrêmement difficiles pendant l'occupation japonaise lors de la Guerre du Pacifique en 1943.
En 1943, Oksun, une jeune fille issue d'une famille pauvre est vendue à l'armée japonaise par ses parents.
À seulement 16 ans, elle doit faire face à des épreuves insoutenables.
Comme d'autres jeunes filles, elle est contrainte de devenir une esclave sexuelle de l'armée japonaise, désignée sous le terme de "femmes de réconfort".
Ce terme utilisé pour désigner ces femmes est véritablement honteux, car il dissimule une réalité glaçante sur la domination masculine et les abus perpétrés sur elles.
Ce livre m'a permis de prendre conscience de ces actes abominables.
Il est crucial que des ouvrages comme celui-ci dénoncent les violences infligées aux femmes durant ce pan de l'histoire et que cela soit reconnu à l'échelle mondiale.
Un roman graphique offrant un témoignage historique poignant, décrivant les souffrances endurées par les femmes coréennes.
Un récit de 488 pages, à la fois terrible, sensible et informatif dont les illustrations en noir et blanc nous immerge dans cette lecture forte.
A lire.
Avec "L’attente" sorti récemment, Keum Suk Gendry-Kim nous décrivait celle subie par les familles nord-coréennes et sud-coréennes depuis plus de soixante-dix ans. En effet, nombre d’entre-elles n’ont pas pu revoir leurs proches depuis la partition de la Corée en deux états distincts en 1948.
Avec "Les mauvaises herbes" sorti en 2018, l’autrice nous parle d’un autre sujet historique, celui des femmes coréennes dites "femmes de réconfort" qui ont, pendant la Seconde Guerre Mondiale, servi, n’ayons pas peur des mots, d’esclaves sexuelles pour les soldats japonais postés sur le front en Chine.
Depuis 1905, la Corée est occupée par le Japon. Ses habitants sont à la merci de l’armée japonaise et en 1941, avec le début de la Seconde Guerre Mondiale dans le Pacifique, les Coréens sont réduits à l’esclavage, pour contribuer à l’effort de guerre.
Oksun, fille aînée d’une fratrie de quatre enfants, rêve d’aller à l’école. Mais son père s’étant blessé au travail, c’est sa mère qui doit subvenir aux besoins de la famille pendant qu’Oksun s’occupe de ses frères et sœurs. Un jour, un homme vient chez elle et propose de l’adopter pour qu’elle puisse enfin aller à l’école.
En réalité, il s’agit d’une escroquerie au travail forcé, Oksun devient corvéable à merci dans un bar. En 1942, à l’âge de 16 ans, la jeune fille est enlevée par deux hommes qui vont l’envoyer en Chine dans une base aérienne où sont cantonnés des soldats de l’armée impériale. C’est à partir de ce moment que ces hommes vont se comporter avec elle "comme des animaux".
C’est son histoire qu’Oksun raconte dans cet album de 486 pages et elle va enfin pouvoir s’exprimer sur cette période sombre de son histoire et de celle de la Corée. En effet, comme pour beaucoup de faits qui se déroulent pendant les guerres, ce sont les victimes qui se taisent pour ne pas être encore plus ostracisées et pour éviter que la honte ne retombe sur leurs familles.
Le récit est poignant, il décrit les violences vécues sans aucune équivoque. Les dessins en noir et blanc sont criants de sobriété mais à aucun moment, ne montrent les sévices subis par ces "femmes de réconfort".
Un album terrible dont on ne peut sortir indemne.
Les mauvaises herbes plient sous la déchirure du vent ou les pas inattentifs et venimeux.
Elles sont fortes et souvent se relèvent. Abîmes et piétinées, elles trouvent parfois la grâce de survivre.
A travers Lee Oksun, l’auteure ouvre la voix à toutes les « femmes de réconfort » de l’armée japonaise pendant l’occupation de la Corée par le Japon.
Un hommage poignant en noir et blanc très contrasté, pour affirmer le préjudice et signifier l’affliction.
Les illustrations épurées mais suggestives inspirent l’apaisement malgré l’infamie.
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