Des romans policiers à offrir ? Faites le plein de bonnes idées !
Quand une mauvaise rencontre peut suffire à faire basculer la vie d'un adolescent.
François a seize ans. Ni courageux ni endurant, sans ambition ni vocation, il flotte dans la vie, observe ce qui lui arrive et les gens qui l'entourent avec distance, légèreté et drôlerie.
Sur décision de son père, lassé de son peu d'entrain pour les études, François devient apprenti coiffeur dans un salon pour dames. Il y compte les heures, dans un état semi-végétatif. Jusqu'à l'arrivée de Gabriel. Charismatique, ambitieux et instinctif, le jeune homme attire et hypnotise. François a enfin trouvé son modèle, son frère, son héros. Mais peut-on à ce point idolâtrer sans risquer de se perdre ?
Les Mains au feu, un roman initiatique sur la domination, dissimulée sous la douceur de l'amitié, et sur les choix qui nous façonnent.
Virginie Armano est née et a grandi en Touraine. Elle est aujourd'hui consultante dans des maisons de luxe. Fascinée par l'adolescence, ce moment de la vie où tout se défait et se construit,
Les Mains au feu est son premier roman.
François est un adolescent de 17 ans, sans réelle ambition. Son père le malmène en lui répétant sans cesse ses échecs scolaires. Pour pallier ces difficultés, son père l'oblige à travailler au salon de coiffure de sa mère, histoire de lui trouver un moyen de s'en sortir. Sa mère ne semble pas en mesure de réagir à cette nouvelle et François va alors commencer à travailler dans ce salon, sans motivation et sans chercher à se rebeller.
Pour sortir de cette bulle toxique, François visite régulièrement sa grand-mère, Simone, et y trouve un soutien certain. C'est la seule personne où il semble être lui-même et pouvoir partager ses doutes et autres.
Un jour, François va faire la connaissance de Gabriel, au salon de coiffure de sa mère. Il va être comme hypnotisé par lui et ne penser qu'à lui. Est-ce son charisme, sa nonchalance ou son aura qui l'attire ? Il ne le sait pas vraiment et n'arrive d'ailleurs pas à l'expliquer à sa grand-mère. Il va finir par ne plus lui en parler, de peur qu'elle remette en doute ses choix.
Quasiment isolé et sans ami véritable, François va finir par espérer que Gabriel lui demande de venir le voir au café du coin et ce dernier va alors en profiter. Très vite, Gabriel va voir ce que les autres n'ont pas vu en François : ses pouvoirs de coupeurs de feu. Une relation très ambiguë va donc se créer après cette découverte.
Ce roman assez court se lit tout seul, malgré quelques longueurs en seconde partie : j'ai trouvé qu'il y avait comme des répétitions, comme si l'autrice voulait appuyer sur l'emprise de Gabriel à plusieurs reprises et marquer la naïveté de François au fil des pages. C'est d'ailleurs assez bien réussi, car le déclic de François ne se fait que sur un détail, pour qu'il ouvre enfin les yeux. Pour un premier roman, c'est une belle réussite.
Je remercie Babelio et les éditions Récamier pour l'envoi de ce livre lu dans le cadre d'une masse critique privilégiée.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Des romans policiers à offrir ? Faites le plein de bonnes idées !
Nostalgique, nomade ou plutôt romantique ? Trouvez le livre de la rentrée qui vous correspond !
Nouveaux talents, nouveaux horizons littéraires !
Des romans, livres de recettes et BD pour se régaler en famille !