80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Le Beau présent est une contrainte conçue par Georges Perec au début des année 80 : elle consiste à écrire un texte à une personne avec les seules lettres du nom de cette personne. Une variante amoureuse intervient à l'occasion des mariages par le biais des épithalames... écrites avec les lettres mélangées des deux mariés. Olivier Salon part de ce jeu funambule pour évoquer en creux des amis, la révéler par le biais d'une "grammamancie" poétique : comme si la langue contenait, cachée sous les lettres et les sons, la vérité des êtres et des choses.
Au-delà des cascades phonétiques, de la proximité avec l'anagramme, Olivier Salon use er abuse de la forme, réécrit des contes, partant des thèmes classiques de l'art, du jeu, de la naissance et de la mort, (il y a aussi du sexe débridé). En offrant à chacun une courte notice biographique, personnelle, retraçant les circonstances de la rencontre entre l'auteur et la personne, il permet aussi à l'auteur d'évoquer pudiquement des êtres proches.
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