Dans ce recueil de 13 nouvelles, la jeune autrice mexicaine frappe fort mais juste
Comment vivre pleinement sans renoncer aux souvenirs ?Lorsqu'il débarque en Espagne, où son père est censé avoir refait sa vie, Gontran découvre un veuf esseulé, écrasé par le poids des souvenirs et du chagrin. Le fils décide d'aider le père. Mais comment le soutenir et combler le vide laissé par la femme qui rendait à l'un et à l'autre la vie si extraordinaire ?Chroniqueur sur Europe 1, secrétaire général du Guide du Routard, Gavin's Clemente Ruiz est aussi romancier. Après le succès de La divine comédie de nos vies, il signe un roman tendre et sensible sur la perte et la renaissance.
Une belle découverte auteur avec le roman "Les jours heureux ne s'oublient pas" de Gavin's Clemente Ruiz. Une belle lecture que j'ai lue en une soirée, il y avait longtemps. Il faut dire que je me suis laissée embarqué dans le récit d'autant que je me suis assez reconnue en Manuel, le père de Gontran.
Gontran est marié et papa d'un adolescent, Léo. On peut dire qu'il a tout pour être heureux. Mais la perte de sa maman, il y a six ans, laisse un vide immense et à mis de la distance avec son père qui suite au décès est parti vivre en Espagne. Un jour, Victoire, la nouvelle compagne de son père l'appelle au sujet de la santé inquiétante de celui-ci en le priant de venir de suite. Mais une fois sur place, les rapports entre les deux hommes sont conflictuels. Ils ne se comprennent pas et ne semblent pas avoir grand chose en commun. Son père semble dissimuler des sentiments qu'il n'arrive pas à extérioriser.
La plume de l'auteur est prenante et pourtant, l'on se surprend à rire, à sourire. Les chapitres s'enchaînent rapidement. Les thèmes abordés comme les rapports entre père et fils, le deuil d'un parent (un sujet traité avec douceur et émotion) ainsi que les non-dits familiaux sont touchants.
Un roman qui fait beaucoup de bien au moral.
Gavin’s Clémente Ruiz revient avec son nouveau roman « Les jours heureux ne s’oublient pas » paru en avril 2023 aux éditions Albin Michel et nous offre un roman attendrissant, sensible sur la perte et la renaissance.
On y rencontre Gontran, trente-neuf ans, marié à Claire et père d’un adolescent de quinze ans.
Six ans, auparavant, Goutran a perdu sa maman avec qui il entretenait une relation fusionnelle, laissant veuf Manuel qui refait sa vie rapidement avec Victoire.
Suite à un appel affolé de Victoire, Gontran va prendre un billet en direction de l’Espagne pour y retrouver Manuel.
À son arrivée, il y découvre une maison ressemblant à une décharge avec un père qui ne reconnaît pas.
Ensemble, ils vont communiquer et dépoussiérer le passé en évoquant des souvenirs pour retrouver une harmonie.
Ce roman traite une histoire de famille, les non-dits et l’amour familial. Cette touchante histoire est une ode à la vie et à la renaissance.
L’auteur traite des sujets forts et douloureux comme le mariage, le deuil, la paternité, la transmission avec beaucoup d’humour et de tendresse.
Au fil des pages, il y a des souvenirs, des reproches, des non-dits, des regrets, des remords et des confidences.
Quant à la plume de l’auteur, c’est doux, poétique, sensible, les mots sont forts et justes.
Gavin’s nous offre un roman intergénérationnel lumineux empli de jolies émotions. En bonus : un voyage en Espagne
Foncez et découvrez ce joli bijou !
Gontran à 39ans, une femme géniale à l'activité professionnelle intense, un fils accro aux jeux vidéo et à son ordinateur, un père complètement à la ramasse qui vit en Espagne et une mère décédée il y a six ans dont la famille n'a toujours pas fait le deuil. Le décor est planté !
Lorsque Gontran débarque du jour au lendemain chez son père en Espagne pour voir comment il a refait sa vie, il tombe dans une maison-décharge, avec un père qu'il ne reconnait plus, un père écrasé par le poids des souvenirs, avec des remords en veux-tu en voilà, et un visage rempli de chagrin et de tristesse.
Cette arrivée en Espagne pour quelques jours est l'occasion unique pour Gontran et son père de se rapprocher, de se parler, de s'écouter et de tourner une page du passé laissé trop longtemps ouverte ! Mais avant d'y arriver, quelques règlements de comptes doivent éclater.
Un roman court, tendre, sensible, où les personnages sont extrêmement attachants. Gavin's arrive à nous faire rire et avoir la larme à l'oeil en même temps, et nous montrer qu'il est possible de vivre sans renoncer aux souvenirs, à apprendre à s'aimer comme on est, à chérir les moments importants comme les souvenirs précieux et bien évidemment à saisir le bonheur comme il vient !
Malgré des sujets difficiles (le deuil, les souvenirs, les addictions, la douleur..), Gavin's ne fait pas dans le pathos, ce roman est lumineux, très solaire, rempli d'humour. Une vraie ode à la vie, au bonheur, et le fait qu'on a qu'une seule vie, qu'il faut en profiter au maximum avec les personnes qu'on aime.
Un roman intergénérationnel, qui fait du bien, où la sincérité de la plume met en avant une grande humanité mêlée à la nostalgie !
Gontran reçoit un appel affolé de Victoire, l'amie de son père. Celui-ci, veuf depuis six ans, va mal, son état requiert la présence de son fils à ses côtés.
Mais son père habite en Espagne. Gontran organise ce voyage en un éclair pour partir au chevet de celui qui pourtant n'a jamais été très présent dans sa vie.
Depuis la mort de sa mère la relation ne s'est pas vraiment améliorée. Il faut dire que mère et fils avaient une relation fusionnelle, laissant peu de place à celui qui s'est avéré plus un géniteur qu'un père attentif et tendre.
À son arrivée, la surprise est grande. Son père est seul dans une maison encombrée de tant d'objets, cartons, souvenirs que la vie semble figée dans une solitude morne et triste.
Seul, avec sa vieille camionnette et son chien Gontran, le père est figé dans le passé et son amour pour la défunte.
Ces quelques jours ensemble sont une occasion unique pour les deux hommes de se rapprocher, s'écouter, se parler. Et miracle, Gontran décide de faire venir aussi son fils pour que pères et fils se retrouvent enfin.
Comment faire son deuil, comment parler avec son enfant lorsque l'on s'est tu toute sa vie, comment avancer quand tout autour de vous vous rappelle sans cesse le passé qui ne reviendra plus, et comment lâcher prise alors que l'on est tellement occupé à vouloir tout gérer, organiser, diriger dans sa vie et celle de ceux qui nous entourent.
Un roman tendre et positif sur le deuil, la relation parents enfants, les questions et les mots que l'on n'ose pas s'avouer, l'amour que l'on donne à ses enfants ou que l'on retient sans comprendre les conséquences de cette attitude, le couple et l'amour parfois à sens unique.
Et quel plaisir d'avoir découvert ce roman en Espagne autour d'un bon chocolate y churros et d'une paella Valenciana, ça ne pouvait pas être plus adapté !
Comment vivre pleinement sans renoncer aux souvenirs ?
Lorsqu'il débarque en Espagne, où son père est censé avoir refait sa vie, Gontran découvre un veuf esseulé, écrasé par le poids des souvenirs et du chagrin. Le fils décide d'aider le père. Mais comment le soutenir et combler le vide laissé par la femme qui rendait à l'un et à l'autre la vie si extraordinaire ?
Parmi les nombreux auteurs que j'affectionne se trouve Gavin's et je ne raterais jamais la sortie d'un nouveau roman.
J'avais découvert son univers un peu par hasard, mais de suite sa plume m'avait enchanté.
Son second reste pour moi mon petit préféré.
Mais ce nouvel opus est magnifique de rédemption, d'humilité, de reconnaissance et d'amour.
J'ai été happée par cette histoire père fils à double niveau : entre Gontran et son père et aussi entre Gontran et son fils.
Manuel et Gontran souffrent tous deux de la perte de l'épouse/mère survenu 6 ans avant.
Manuel s'est enfermé dans une espèce de mausolée à la gloire de sa défunte épouse tandis que Gontran continue à jouer l'homme parfait.
En apprenant que son père ne va pas bien, Gontran lâche tout pour le rejoindre en Espagne.
Leur relation est très particulière : autant le père est atypique, touche à tout, autant le fiston est stable et droit dans ses bottes.
Au cours de leur cohabitation, ils vont se rendre compte chacun qu'ils partagent une même souffrance qui les empêche d'avancer.
Ce roman est également une démonstration des engagements du mariage (pour le meilleur et pour le pire) et de la possibilité de vivre un amour à sens unique.
Lorsque Léo les rejoint, Manuel montre une autre facette de lui, comme si son petit-fils lui permettait de revoir le bleu du ciel, de l'espérance.
Ce trio va œuvrer en ce sens et ainsi permettre à chacun de se dévoiler davantage.
Une magnifique histoire intergénérationnelle qui met en avant le poids d'un deuil non réalisé, et la nécessité de dépoussiérer tout cela.
La couverture révèle un père et son fils complice en mode avion, comme s'ils allaient renaître dans ce ciel bleu où demeurent quelques nuages, tels des souvenirs
La plume de Gavin's est toujours aussi addictive, juste, tendre et je continuerais à le suivre...
Gontran, marié et papa d’un adolescent prénommé Léo a presque tout pour être heureux. Presque, car il y a six ans, sa mère est décédée, laissant un manque immense. Quant à son père, depuis le décès, leurs liens se sont distendus. Lorsque Gontran reçoit un appel lui indiquant que la santé de son père est inquiétante, il prend le premier avion en partance pour l’Espagne. Dès son arrivée, leurs rapports sont immédiatement conflictuels. Ils ne se comprennent pas et ne semblent pas avoir grand chose en commun…
J’ai été surprise de lire ce roman aussi vite, presque sans prendre le temps de respirer ! L’écriture de Gavin’s Clemente Ruiz est très prenante, les chapitres défilent à toute allure. J’ai été touchée par les thèmes abordés : les rapports père-fils, le deuil, le poids des non-dits. Le père de Gontran est difficilement appréciable de prime abord : il est casanier, bourru, ne fait pas beaucoup d’efforts. Gontran a le sentiment de n’avoir aucun point commun avec lui, et pourtant… Sous ses airs d’ours mal léché, son père pourrait bien dissimuler de profonds sentiments. Le problème est qu’il ne sait pas les verbaliser.
Avec ce roman, vous allez rire, sourire, être ému (et peut-être pleurer ?). Derrière un humour certain et des tirades dignes de punchlines, se cachent de réels questionnement. Pourquoi craint-on de ressembler à ses parents ? Que sait-on vraiment d’eux, eux qui savent (presque) tout de nous ? Pourquoi est-ce si difficile de parler d’amour ? En bref : un roman qui fait beaucoup de bien.
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