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Quatre beautés à perdre la tête. Quatre déesses qui partagent tout, les amants, les fous rires, les coupes de champagne.
Si Lana Turner, Ava Gardner, Grace Kelly et Lena Horne ont des vies de légende, l'histoire de leur bande tient du conte de fées, qui commence dans l'Amérique oubliée des années 1940-1950. Lana, fille d'ouvriers, rencontre Ava, échappée du Sud profond. Perdues dans les studios de la MGM, elles deviennent inséparables. Mêmes soirées, mêmes robes, même réveil à 5 heures pour avoir, à midi, l'éclat que l'on attend d'une star. Bientôt Lena Horne, première égérie noire du cinéma américain, les rejoint. Avec Ava, Grace Kelly, bon chic bon genre qui n'est pas encore princesse, s'autorise elle aussi bien des audaces.
Suivez ces indomptables dans un Hollywood vénéneux qui se joue des interdits. Au gré de leurs chemins de traverse, elles vous feront goûter le vent de la liberté.
Journaliste et critique de cinéma, Florence Colombani collabore à France Culture et à Vanity Fair. Elle est l'auteur de plusieurs essais sur le cinéma et d'un récit, Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps, Léopoldine Hugo et son père (Grasset, 2009).
Ce livre raconte donc les aventures quasi rocambolesques de ces 4 actrices passées entre les mains de la MGM aka la Metro-Goldwyn-Mayer Company, la plus grande société de production de films américains à l’époque. Mais si le lion qui rugit au début du film !
Dans les premiers chapitres on observe avec horreur (ou fascination au choix ^^) le processus de transformation de ces jeunes demoiselles « dénichées » presque par hasard dans la rue. Lana arrive la première puis Ava et Lena, ni vraiment noire, ni vraiment blanche ce qui posera un casse-tête pour la MGM et enfin Grace Kelly un peu plus libre que ses collègues car arrivée plus tard.
Ça pourrait presque faire penser à une émission de télé réalité..Leur biographie est revue et corrigée jusqu’à leur nom et prénom, idem pour leur façon de parler, de marcher, leur couleur de cheveux..Elles sont tenues par leur contrat et ne peuvent en aucun cas discuter de leurs rôles.
Je ne me suis donc pas étonnée que devant une telle vie elles se mettent à faire des excès, alcool, amants, maris en tous genres et rendent fous leur patron, M. Louis B. Mayer.
Il y a une bonne partie également consacré à Frank Sinatra
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