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S'il n'est jamais indifférent de savoir ce que de grands penseurs, les plus grands, auxquels rien d'humain n'est étranger, ont pensé de la musique, Frédéric Nietzsche est peut-être celui dont le « cas » musical, pour parler son propre langage, est le plus digne de nous intéresser et même de nous émouvoir.
Nietzsche d'abord est le plus proche de nous. Quelques-uns d'entre nous peuvent encore le revoir en personne à travers ses ouvrages et retrouver dans ses écrits l'accent avec le timbre, musical, dit-on, de sa voix . Et parce qu'il fut notre contemporain, il eut sur ses devanciers, même les plus éminents, sur un Hegel, par exemple, l'avantage de connaître toute musique, y compris celle d'un âge musical entre tous, le nôtre, et de pouvoir ainsi fonder, élever sur une base pratique plus large l'appareil ou l'édifice idéal de ses spéculations.
À ce premier attrait qu'elle nous offre : le voisinage, la figure musicale de Nietzsche en ajoute un second : l'unité. J'entends par là que, malgré la rupture éclatante qui partage en deux la pensée de Nietzsche musicien et qui la divise ou la retourne contre elle-même, cette pensée garde jusqu'au bout un objet et comme un pôle unique. Une force agit sur elle en un sens, puis dans le sens contraire ; mais c'est la même force, qui l'attire et la repousse tour à tour.
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