Nos lectrices Geneviève et Françoise vous donnent leurs avis. A découvrir d’urgence !
Alors qu'elle prépare sa prochaine exposition, Billie, artiste trentenaire, parisienne, apprend la mort brutale de Louise. Sa mère, dont elle s'est tenue éloignée si longtemps, s'est mystérieusement noyée.
Pour Billie, l'heure est venue de retourner à V., le village de son enfance.
Elle retrouve intacts l'arrière-pays méditerranéen, les collines asséchées qu'elle arpentait gamine, la rivière galopante aux échos enchanteurs et féroces, et surtout le souvenir obsédant de celle qu'elle a laissée derrière elle : Lila, l'amie éternelle, la soeur de coeur - la grande absente.
Les Heures solaires brosse le portrait de trois générations de femmes unies par les secrets d'une rivière. Y palpitent l'enfance, l'attachement à sa terre d'origine, l'impossibilité de l'oubli.
Et c'est en creusant la puissance des mémoires familiales que Caroline Caugant pose aussi cette question : les monstres engendrent-ils toujours des monstres ?
Nos lectrices Geneviève et Françoise vous donnent leurs avis. A découvrir d’urgence !
Une sélection qui fait la part belle aux nouveautés de la rentrée littéraire
Billie jeune artiste parisienne apprend la mort brutale de sa mère dont elle n’était pas proche. Ce livre est un retour aux sources avec la révélation des secrets de famille.
Alors qu’elle prépare sa prochaine exposition, Billie, artiste trentenaire, parisienne, apprend la mort brutale de Louise. Sa mère, dont elle s’est tenue éloignée
si longtemps, s’est mystérieusement noyée.
Pour Billie, l’heure est venue de retourner à V., le village de son enfance.
Elle retrouve intacts l’arrière-pays méditerranéen, les collines asséchées qu’elle arpentait gamine, la rivière galopante aux échos enchanteurs et féroces, et surtout le souvenir obsédant de celle qu’elle a laissée derrière elle : Lila, l’amie éternelle, la soeur de coeur — la grande absente.
Les Heures solaires brosse le portrait de trois générations de femmes unies par les secrets d’une rivière. Y palpitent l’enfance, l’attachement à sa terre d’origine, l’impossibilité de l’oubli.
Et c’est en creusant la puissance des mémoires familiales que Caroline Caugant pose aussi cette question : les monstres engendrent-ils toujours des monstres ?
Pour tout vous dire, j'ai failli abandonner la lecture de ce roman vers la 90e page, mais mu par je ne sais quoi, je l'ai poursuivi et finalement j ai ete curieuse de connaître le dénouement de l histoire de ces femmes.
Ce roman narre la tourmente de 3 générations de femmes générée par le poids de leur passé respectif. Mais également d'une renaissance féminine ayant su se délivrer de son passé.
L'écriture est mélancolique, délicate ( trop ?) manquant légèrement de rythme à mon goût. Un roman sombre mais qui se termine par une éclaircie.
Il suffisait de presque rien pour que ce roman à l’hypersensibilité féminine et à la thématique intéressante me prenne par le cœur.
J’ai suivi avec plaisir le fil, parfois embrouillé, des souvenirs tantôt ensoleillés, tantôt endoloris, tantôt relégués au fond d’une mémoire familiale, de Billie, artiste à l’inspiration qui patine sur une vieille douleur indigeste. Je me suis même passionnée comme elle, pour ces trouvailles inespérées dans l’archéologie familiale, exhumées comme un trésor soudain mis à jour, renouant, de cordons en ventres ronds, la chaîne distendue de mères en filles.
Je ne saurais expliquer ce qui s’est glissé entre mon empathie et cette histoire de femmes blessées dans leur amour et dans leur maternité, à peine le cœur ouvert sur un absolu possible.
Il est possible que ce ne soit qu’une question de rythme, une pulsation du cœur trop lente à mon goût, un souvenir obsédant à la fois tant évoqué et tant dilué dans les eaux symboliques de la rivière originelle que s’y dissout la force qu’il aurait pu apporter au récit.
Recommandés par ma libraire , j ai bien apprécier l histoire passionnantes captivante de trois générations de femmes ,j ai beaucoup aimer
Un premier roman qui.traite.d'un sujet assez inédit que l'héritage non palpable de tragédies familiales qui plombe la vie, V. Lieu mystère, presque personnage.
Le rythme est cependant trop lent, on tourne en rond dans cette histoire qui oscille entre l'eau et le soleil, comme sur la couverture que je ne trouve pas bien choisie.
Aérien, confidentiel, « Les heures solaires » de Caroline Caugnant est un premier roman éclatant de secrets et d’émotions. Riche de ce souffle donnant d’une écriture précise, affûtée sans ce trop- plein attirant, la lecture est agréable malgré le fond exutoire et ténébreux. L’incipit est un régal « C’est une nuit claire. » enclenche une histoire de vie dont les nœuds sont les névroses, les rêves inaboutis, les amours déçus empreints de ce manque cruel d’une vérité éclatante pour Billie, la fille de Louise retrouvée noyée au crépuscule de sa maladie. Billie écarte les pans sombres de ses jours, cherche l’éclat du jour et la promesse d’une rédemption pour elle-même et Louise. Que va-t-il se passer ? L’auteure arrive subrepticement dans un jeu habile d’une construction à peine romancée à créer une ambiance, une espérance certaine à venir. Il faudra pour cela rechercher dans le mémoriel le point du centre où tout à basculer. Combien de jours d’années il faudra à Louise pour trouver ses réponses dans le puits des souvenirs ? Ce roman est beau, gracieux malgré la tristesse qui aurait pu se transformer en pathos. Ici, tout est pragmatique et doué. Publié par Les Editions Stock arpège ce récit est une force pour les jours sans.
Cela fait déjà quelque temps que j'ai terminé cette lecture et je n'avais pas pris le temps de venir vous en parler. L'histoire, l'ambiance, les personnages sont encore bien présents dans mon esprit, ce qui assurément est la marque d'un roman réussi...
☀️ Il est question d'un village de l'arrière-pays méditerranéen, V. dont on ne connait que l'initiale, mais ce pourrait être n'importe quel autre village. De ces villages écrasés de soleil, où la chaleur et l'ennui engourdissent corps et esprits aux heures solaires.
Une maison, aujourd'hui fermée, biscornue, chargée du poids émotionnel des souvenirs d'enfance ...
Trois femmes, trois générations...
Et une rivière qui traverse le village et le roman comme un fil rouge tendu entre les générations, porteuse de secrets inavouables...
Ces secrets qui ont pesé sur l'âme de chacune de ces femmes, qui empêchent de vivre Billie, la plus jeune qui, bien qu'elle ait fui le village depuis longtemps et cru oublier, se rendra compte que l'oubli est impossible, la culpabilité toujours présente.
☀️La noyade mystérieuse de sa mère Louise, dont elle s'était beaucoup éloignée, va l'amener à découvrir des vérités familiales bien enfouies, à voir sa pieuse grand-mère Adèle et sa mère Louise sous un nouveau jour, et à mettre enfin le doigt sur une évidence criante qu'elle s'obstinait à ne pas vouloir comprendre, tout en osant affronter enfin ses propres démons ...
☀️Une très belle histoire sur la mémoire familiale, sur le poids transgénérationnel des secrets de famille, sur ces actes et comportements qui parfois se répètent sans que les jeunes générations aient conscience de reproduire ceux de leurs aïeux.
Une très belle écriture pour un premier roman ...solaire !☀️
Il suffisait de presque rien pour que ce roman à l’hypersensibilité féminine et à la thématique intéressante me prenne par le cœur.
J’ai suivi avec plaisir le fil, parfois embrouillé, des souvenirs tantôt ensoleillés, tantôt endoloris, tantôt relégués au fond d’une mémoire familiale, de Billie, artiste à l’inspiration qui patine sur une vieille douleur indigeste. Je me suis même passionnée comme elle, pour ces trouvailles inespérées dans l’archéologie familiale, exhumées comme un trésor soudain mis à jour, renouant, de cordons en ventres ronds, la chaîne distendue de mères en filles.
Je ne saurais expliquer ce qui s’est glissé entre mon empathie et cette histoire de femmes blessées dans leur amour et dans leur maternité, à peine le cœur ouvert sur un absolu possible.
Il est possible que ce ne soit qu’une question de rythme, une pulsation du cœur trop lente à mon goût, un souvenir obsédant à la fois tant évoqué et tant dilué dans les eaux symboliques de la rivière originelle que s’y dissout la force qu’il aurait pu apporter au récit.
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