Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Souviens-toi, on rêvait d'un monde de justice...
Vera Nad, vingt-six ans, jeune femme au visage d'ange. Morte. Son corps, ou ce qu'il en reste, est retrouvé un matin dans un entrepôt désaffecté. La police conclut à un règlement de comptes entre dealers. Les coupables sont rapidement arrêtés. Affaire classée.
Pas pour tous. Mister, le pianiste au grand coeur, et Bob, son acolyte, chauffeur de taxi érudit, ne croient pas à cette version des faits. Vera était leur amie, ils se doivent de mettre au jour la vérité. Une quête qui les conduira des hautes sphères de la politique française jusqu'aux rives lointaines du Danube. De Paris à Vukovar. Des riches demeures des princes aux charniers des Balkans. Du présent au passé. Car en tout temps règnent le mal et la corruption, en tout lieu les plus bas instincts de l'homme se déchaînent. Et seul l'écho des cris des victimes ne meurt jamais.
Quatre ans après le phénoménal Garden of love, Marcus Malte renoue avec son duo de personnages fétiches pour composer cette fois une somptueuse ballade aux accents jazz. Un chant d'amour, poignant, dans lequel ces ' voix chères qui se sont tues ' n'en finissent pas de résonner.
Mister est un grand black, pianiste de jazz, qui pleure Vera, une amie Croate sauvagement assassinée par deux petits malfrats rapidement arrêtés par une police particulièrement efficace sur ce coup. Mais Mister ne se satisfait pas de cette explication qui fait de Vera la victime d'un trafic de drogue. Pour lui la jeune femme était plus pure que ça, et la raison de sa mort est encore à découvrir.
Bob est chauffeur de taxi, grand amateur de jazz et de philosophie devant l'éternel, doué pour les langues de tout pays, et accessoirement meilleur ami de Mister qui représente quasiment la seule personne ayant les faveurs de sa 404 jaune.
Mister le sentimental et Bob le pragmatique se lancent dans une quête de la vérité, bercés par les innombrables standards de jazz que recèle la collection de cassettes présente dans l'antique Peugeot, croisant au hasard de leur périple quelques ressortissants des Balkans, dont un peintre serbe manchot, deux sympathiques musiciens de rue massacrant allègrement les Beatles et Demis Roussos, et quelques autres moins recommandables.
Marcus Malte nous propose un roman noir, un rien désenchanté, où l'humour est cependant présent dans des dialogues caustiques et certaines situations burlesques. De courts chapitres donnent la parole à Vera, le temps d'évoquer des tranches de vie dans les villes assiégées de l'ex-Yougoslavie, plus particulièrement Vukovar.
J'avoue mon coup de coeur pour ce roman qui m'a emporté vers des horizons à la fois sombres et lumineux, goûtant avec plaisir une écriture superbe qui mélange magnifiquement espoir et désillusion dans un récit d'une grande intensité émotionnelle.
Superbe, profond, documenté, inhabituel, attachant.... Oui, j'ai beaucoup aimé ce livre !!
Il nous parle de la vie, de la mort, des horreurs aussi d'humains sur d'autres humains. Il nous parle d'amour, d'amitié, d'arts (beaucoup.... La musique, toujours présente). Étranges personnages, étranges histoires... Laissez vous prendre par la main, grimpez dans le taxi et écoutez...
Un roman musical, oui, c’est possible.
Chaque chapitre commence par un titre de morceau de jazz et une explication transposée à Vera.
Vera, c’est une jeune femme morte brûlée vive.
Mister, un pianiste de jazz qui lui vouait une tendresse particulière veut comprendre sa mort. Il enquête avec son ami Bob, ancien professeur de philosophie reconverti en improbable chauffeur de taxi.
Le style est impeccable.
Malgré la noirceur de la situation, les phrases sont belles et imagées. Les dialogues entre Mister et Bob sont chaleureux.
La maîtrise des personnages et des situations est parfaite.
C’est un livre qu’il faudrait prendre le temps de relire un jour en écoutant chacun des morceaux de jazz qui ponctuent l’histoire de Vera.
Je ne suis pas spécialement accro aux polars ni au jazz mais alors, je suis complètement accro à ces Harmoniques.
Décidément, Marcus Malte est vraiment un grand et véritable écrivain !
Avec Les harmoniques, Marcus Malte nous livre un bel ouvrage plein d'humour et de mélancolie.
https://viduite.wordpress.com/2017/01/11/les-harmoniques-markus-malte
Plus on avance dans la lecture de son roman et plus c’est passionnant. Les références régulières faîtes au jazz pourraient susciter la réalisation d’un CD qui accompagnerait formidablement la lecture. Bien sûr, des pages racontant toute l’horreur de la guerre dans les Balkans. Marcus Malte reconnaît qu’il n’était pas là-bas et qu’il s’est simplement documenté. Voilà tout le talent d’un écrivain ! En le lisant, chacun est persuadé qu’il était présent, décrivant avec précision et émotion toutes les souffrances des gens, du peuple.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
Lara entame un stage en psychiatrie d’addictologie, en vue d’ouvrir ensuite une structure d’accueil pour jeunes en situation d’addiction au numérique...
Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...